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Manuel Valls ne court pas pour Emmanuel Macron. L’ancien Premier ministre a démenti vouloir soutenir le candidat d’En Marche ! lundi soir. Une annonce qui faisait suite à un article du Parisien assurant que "Valls va appeler à soutenir Macron dès le premier tour". "On va appeler à voter Macron", "Il parlera avant le 23 avril" ou encore "c’est un acte politique pour la France", racontaient ses proches dans les colonnes du journal. Autant d’informations que l’ancien candidat à la primaire de la gauche a rapidement niées.
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Quelques minutes seulement après la publication de cet article, Carlos Da Silva, un des membres de la garde rapprochée de Manuel Valls a posté un démenti sur Twitter. Puis, quelques heures avant minuit, Manuel Valls s’est exprimé lui-même au micro de BFM TV.
Mais si l’ex-chef du gouvernement dément formellement vouloir soutenir Emmanuel Macron, les propos qu’il tient en parallèle à propos de Benoît Hamon semblent cependant entretenir le doute. En effet, au cours d’un entretien accordé à Paris Match, Manuel Valls a lâché : "Je ne peux pas apporter mon parrainage à Benoît Hamon". Plutôt virulent à l’égard de son ancien ministre et de sa campagne, il a déploré qu’il ne "suscite pas d’engouement". Défavorable à l’alliance que son ex-rival à la primaire a conclu avec l’écologiste Yannick Jadot, il a également laissé entendre qu’ils se s’étaient pas revus depuis sa défaite en janvier.
Malgré ce flou, dans le camps de Manuel Valls certains entrevoient la stratégie de l’ex-candidat : désireux de faire barrage à Marie Le Pen et estimant que François Fillon n’est pas capable de la battre, il attendrait "de voir si l’hypothèse d’un second tour Fillon-Le Pen se renforce, avant de donner ou non un coup de pouce à Emmanuel Macron", croit savoir L’Obs.
En vidéo - Que devient Manuel Valls depuis sa défaite à la primaire ?