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Le soir du 6 mai 2012, François Hollande remportait l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy. Une victoire marquée par les rapports tendus qu'entretenaient la mère de ses quatre enfants, Ségolène Royal, et sa compagne d'alors, Valérie Trierweiler, comme le rapporte la journaliste Elise Karlin dans son livre Le président qui voulait vivre ses vies.

"Embrasse-moi sur la bouche". Difficile d’oublier cette phrase prononcée par Valérie Trierweiler le 6 mai 2012 quand François Hollande a remporté l’élection présidentielle. Ce soir-là, le tout nouveau président socialiste fêtait sa victoire sur la scène de la Bastille (Paris), entouré des ténors du parti parmi lesquels figuraient Ségolène Royal. Une présence justifiée au vue du parcours politique de cette dernière et de la relation qu’elle a eue avec François Hollande, mais qui n’était pas du tout au goût de Valérie Trierweiler.

Un "instant de grâce" entre Royal et HollandeMalgré la distance que la journaliste de Paris Match a tenté de mettre entre les deux ex-compagnons tout au long de la campagne, François Hollande n’a pas pu s’empêcher d’avoir une attention à l’égard de la candidate déchue de 2007. Dans son livre Le Président qui voulait vivre ses vies, Elise Karlin raconte ainsi : "quand Hollande aperçoit Ségolène Royal, à peine montée sur l’estrade", celui-ci arbore "un vrai sourire aux lèvres". "C’est un instant de grâce, l’étincelle d’une ancienne complicité", explique la journaliste politique à L’Express avant de détailler : "il s’avance, l’embrasse chaleureusement sur les deux joues, et il a ce geste qu’il n’a pas eu depuis longtemps (…) il lui attrape les poignets et il les serre".

Le quinquennat "marqué au fer ardent par la jalousie"Et si les autres membres du PS alors réunis autour d’eux n’ont pas manqué d’applaudir ce geste, Valérie Trierweiler a, elle, "suivie la scène d’un œil noir", affirme Elise Karlin (cf. photo ci-dessous). Bien décidée à ce que l’image qui reste de cette soirée victorieuse ne soit pas celle-ci, la journaliste de Paris Match a ensuite pris la main gauche du président fraîchement élu et l’a sommé de l’embrasser "sur la bouche". "Le baiser tombe à côté, Hollande s’y plie de mauvaise grâce", commente Elise Karlin, laquelle souligne également : "le quinquennat n’a pas commencé qu’il est déjà marqué au fer ardent par la jalousie".