AFP
Avant d'être au gouvernement, ils exerçaient dans le privé ou dans la fonction publique. Découvrez combien gagnaient ces ministres avant de rejoindre l'exécutif.
Sommaire

Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse

 © AFP

Gabriel Attal, ancien député La République en marche (LREM) est l’un des noms qui figurait sur le communiqué de presse de l’Elysée lors du remaniement gouvernemental du 16 octobre 2018. Après avoir été conseiller au ministère des Affaires sociales et de la Santé de mars 2014 à mars 2018, il devient secrétaire d’Etat du ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse en octobre 2018. Par ailleurs, il est conseiller municipal depuis mars 2014.

Ses expériences de conseiller lui ont permis d’acquérir une rémunération annuelle de 61 257 euros net en 2017 dont 22 000 euros de par son travail au ministère des Affaires sociales et de la Santé.

Christelle Dubos, secrétaire d’Etat d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé

 © AFP

La députée girondine Christelle Dubos a fait son entrée au gouvernement le 16 octobre 2018 en tant que secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.

Auparavant, celle-ci a été agente de la fonction publique en charge de l'emploi et des solidarités à la CdC (communauté de communes) de Montesquieu entre février 2011 et juin 2017. Cette fonction lui a rapporté une rémunération annuelle de 19 309 euros brut en 2017.

De plus, son poste d’adjointe au maire s’est traduit par une rétribution de 4 640 euros brut sur l’année 2017. S’ajoute à cela, son émolument de 36 073 euros net en 2017 en tant que députée à l’Assemblé Nationale depuis juin 2017 jusqu’en octobre 2018.

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire 

 © AFP

François de Rugy, successeur de Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique et solidaire depuis le 4 septembre 2018, a reçu en 2017 une rémunération annuelle de 151 841 euros brut.

L'ancien membre d'Europe Ecologie-Les Verts était cette année là député de la Loire-Atlantique depuis juin 2012. Cela lui a permis d’acquérir une rémunération de 60 900 euros brut en 2017. De plus, sa présidence à la tête de l’Assemblée Nationale lui a permis d'émarger à  90 941 euros brut sur l’année 2017. 

Aujourd'hui, en tant que ministre, il touche un montant brut de  14 910 euros  correspond à un montant net de 12 696 euros.

Marc Fesneau, ministre chargé des Relations avec la Parlement

 © AFP

Marc Fesneau, actuellement ministre chargé des Relations avec la Parlement, a succédé à Christophe Castaner le 16 octobre 2018, lors du remaniement. En 2017, il a reçu une rémunération annuelle de 85 501 euros net. Ce montant rassemble plusieurs emplois que le ministre a accompli cette même année. En effet, cet ancien directeur de l'Institut de formation des élus démocrate a perçu une rémunération de 28 088 euros net en 2017 par ce même institut, au sein duqueil il a travaillé de janvier 2012 à juin 2017.

S’ajoute à cela plusieurs postes tels que : député de Loir-et Cher de juin 2017 à octobre 2018 (33 877 euros net en 2017), Vice-Président du Syndicat d'Energie de Loir et Cher de juillet 2014 à décembre 2018 (3 152 euros net en 2017), attaché parlementaire de Jacqueline Gourault, sénatrice, entre janvier 2012 et juin 2017 (7 271 euros net en 2017), maire de Marchenoir à cette même date (6 364 euros net en 2017) et enfin, président de CdC beau val de loire entre 2012 et 2017 (5 541 euros net en 2017).

Emmannuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire

 © AFP

Emmannuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et, par ailleurs, chargée d'animer le grand débat national, a perçu une rémunération de 327 533 euros net en 2017. Avant ces nominations, elle a travaillé pendant plusieurs années dans le privé notamment chez Danone.

En effet, comme elle l’indique dans sa déclaration d’intérêts, son poste de délégué générale chargée de la responsabilité d'entreprise, des affaires publiques et de la communication au sein de Danone lui a permis d’acquérir une rémunération annuelle de 327 533 euros net en 2017. Par ailleurs, elle a été de janvier 2013 à septembre 2015 DGEFP (déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle) où elle a été rémunérée 126 478 € net en 2015.

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

 © AFP

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ministre de l'agriculture depuis octobre 2018 et ancien président du groupe socialiste au Sénat, a reçu une rémunération de 66 172 euros net en 2017, en tant que sénateur de la circonscription de la Drôme, où il a été élu pour la première fois en 2008.

Outre ce mandat à la Haute Chambre, Didier Guillaume a été conseiller régional de Rhône-Alpes, maire de Bourge-de-Péage, ou encoire conseiller régional de la Drôme. 

Comme pour tous les autres ministres nommés lors du renouvellement d'octobre, sa déclaration de patrimoine n'est pas encore disponible sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. 

Franck Riester, ministre de la culture

 © AFP de la culture depuis 16 octobre 2018 a reçu une rémunération de 69 600 euros net sur l’année 2017. Dans sa déclaration d’intérêt, il indique avoir été rémunéré 56 000 euors net en 2017 pour son poste en tant que Président de la société Riester SAS. Il était à la tête de cette entreprise pendant sept ans soit entre janvier 2011 et octobre 2018.

A ces fonctions privées, s’ajoute une rémunération de 13 500 euros net en 2017 pour sa fonction de maire (entre 2011 et 2017).

Etonnemment Franck Riester n’a pas mentionné dans sa déclaration son statut de député entre juin 2007 et novembre 2018. Un mandat qui donner droit à une rémunération mensuelle d’environ 7 185,60 euros brut.

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances

 © AFP

Dans sa carrière, Agnès Pannier-Runacher n’a pas cessé de basculer entre le privé et le public. Désormais, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances depuis octobre 2018, sa déclaration d’intérêts montre d'anciennes rémunérations parfois très impressionnantes. En effet, lorsqu’elle occupait son poste de directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes, celle-ci a perçu un émolument de 413 000 euros sur l’année 2017.

Par ailleurs,  Agnès Pannier-Runacher a été membre du conseil d’administration chez Bourbon et chez Elis, deux postes qui lui ont permis d’acquérir une rémunération de 45 000 euros et 57 500 euros (sans qu'il soit précisé si c'est net ou brut) pour l’année 2017, d’après l’Obs.

Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur

 © AFP

Laurent Nunez, désormais bras droit de Christophe Castaner, a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur en octobre 2018. D’après sa déclaration d’intérêts, il a perçu une rémunération de 122 747 euros net sur l’année 2017. Un chiffre qui s’explique par son ancien poste de Directeur de la DGSI au ministère de l'intérieur entre juin 2017 et octobre 2018. Celui-ci lui a rapporté 71 597 euros net en 2017.

Par ailleurs, Laurent Nunez a été préfet de police des Bouches du Rhône au ministère de l'intérieur, ce qui lui a permis d’acquérir une rémunération de 51 150 euros net en 2017.