Singer Elon Musk et donner à un enfant un prénom composé de lettres ou de chiffres ? Ce ne sera sans doute pas possible en France. Voici un liste de noms insolites qui ne passeront pas devant un officier d'état...
Un aveu d’échec. Après avoir assuré qu’il maintenait son cap et qu’il parviendrait à inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année dernière, François Hollande a finalement reconnu qu’il n’était pas parvenu à tenir son engagement. Au cours d’un discours qu’il a donné mardi à Istanbul (Turquie), au lendemain de la publication des chiffres du chômage de décembre 2013, le chef de l’Etat a en effet déclaré : "Nous n’avons pas réussi dans l’année 2013 à faire diminuer le chômage. A en faire diminuer le rythme d'augmentation, oui, à en stabiliser le niveau à cette fin d'année, oui, mais pas à la faire diminuer". En décembre, le nombre de chômeurs sans la moindre activité a augmenté de 10 200 par rapport au mois de novembre, pour s’établir à 3,3 millions. "Le déni, cela ne fonctionne pas. Donc je préfère assumer : on a stabilisé le chômage en 2013, il n'a pas encore baissé. Cela justifie le pacte de responsabilité que j'ai présenté aux Français. Il faut être clair", a-t-il poursuivi.
François Hollande n’a pas fixé de nouvelle échéanceFort de reconnaître son échec, François Hollande a ensuite expliqué de quelle manière il espérait attendre son objectif dans les mois à venir, sans pour autant se fixer de nouvelle échéance précise pour inverser cette courbe. "Le chômage, nous le ferons baisser à la seule condition que nous nous mobilisions tous", a-t-il affirmé. "Nous ne pourrons faire baisser le chômage dans les prochains mois que s'il y a de la croissance", a-t-il ajouté, soulignant l'importance du "maintien d'une demande intérieure" mais "surtout de l'investissement". Et alors que Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, négocie actuellement avec les syndicats sur le pacte de responsabilité, le président s’est également défendu de "chercher à faire des cadeaux aux entreprises, pas plus que les entreprises veulent faire des cadeaux au gouvernement".