
Le porte-parole du gouvernement fait face à un rejet global du projet de loi sur la réforme des retraites de la part de l’opposition mais aussi des Français. C’est la deuxième fois dans son parcours politique...
L’ex-patron d’Event & Cie (filiale de Bygmalion en charge des meetings de Nicolas Sarkozy) a été entendu par la justice au début du mois de janvier. Et selon une source proche du dossier citée par l’AFP, Franck Attal a juré aux magistrats qu’il avait prévenu l’équipe de campagne de "surcouts" pendant la campagne de 2012. Toujours selon le prestataire, les responsables de la campagne de l’ex-président lui répondaient alors de continuer.
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En outre, Franck Attal a expliqué que dès les premiers meetings, le staff du candidat Sarkozy lui avait demandé de revoir le prix des prestations à la baisse. Suite à cette demande, il a donc proposé à Fabienne Liadzé (directrice des ressources de l’UMP) et Guillaume Lambert (directeur de campagne) des formules moins onéreuses. Dans le détail, Event & Cie facturait désormais les petits meetings entre 200 et 250 euros et les grands à 450.000 euros.
Les responsables de la campagne ont alors accepté mais le prestataire a dû faire face à des demandes supplémentaires aux "coûts non négligeables" qui sont venues s’ajouter aux prestations initiales. Franck Attal précise alors que malgré les avertissements qu’il avait adressés à Guillaume Lambert et Jérôme Lavrilleux, on lui demandait de s’exécuter.
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Connaissaient-ils tous la société Bygmalion avant que l'affaire explose ? Entre ceux qui savent, ceux qui feignent de ne pas savoir et ceux qui ignorent, Planet.fr fait le point sur ce que les cadres de l'UMP ont dit dans la presse.
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