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Lors d'une inhumation sur le lieu de sépulture, le corps d'un défunt peut être enterré soit à même sol (en pleine terre), soit dans une fosse bétonnée (caveau).

L'inhumation en pleine terre

A priori, rien n'empêche une inhumation en pleine terre à condition desuivre les recommandations du cimetière, car certaines règles d'hygiène et de sécurité doivent être respectées. Par exemple, la tombe ne peut pas être installée dans une zone soumise à des infiltrations d'eau et doit être équipée au minimum d'une semelle (ou passe-pied) servant à marquer les limites de la sépulture. Cette option est choisie soit pour des raisons économiques, soit pour des obligations religieuses: certains cérémonials spirituels exigent en effet que le corps du défunt soit placé directement en terre, mais c'est impossible en France où la loi oblige la présence d'un cercueil. Dès lors, la tombe en pleine terre fait figure de «compromis acceptable».

L'inhumation dans un caveau

Option la plus fréquente, l'inhumation en caveau implique la pose d'un caisson en béton sur le lieu de sépulture, dont le rôle est de consolider le sol et les parois de la tombe pour la rendre étanche. Le caveau peut contenir plusieurs cases verticales ou parallèles, afin d'accueillir plusieurs cercueils au fil des ans dans le cadre d'une concession familiale. La tombe peut aussi accueillir par dessus un monument important qui ne risquera pas de s'effondrer grâce à des fondations suffisamment solides. Le cercueil étant protégé contre l'humidité et le poids de la terre, il se dégradera beaucoup moins rapidement qu'avec l'option précédente.