
Le profil d’Owen L., principal suspect dans le meurtre de Louise, 11 ans, se précise. Décrit comme un jeune homme violent et difficile à vivre, il évoluait pourtant dans une famille perçue comme "sans...
Après neuf longues années à éviter la police, le "cambrioleur fantôme" a finalement été attrapé. Cet homme, dont les forces de l'ordre ne connaissaient que l'empreinte auriculaire, aurait commencé sa carrière de malfrat dans les années 2011, en région lyonnaise indique Le Parisien. Il opérait alors sur un axe Dijon-Lyon-Montpellier et se serait rendu coupable de près de 150 cambriolages.
Si les policiers l'appellent ainsi, c'est en raison de son mode opératoire : s'ils sont incapables d'identifier un nom et moins encore un visage, ils finissent par réaliser "qu'il se déplace seul, presque comme un fantôme", poursuit le titre de presse. Il leur faudra trois ans pour comprendre qu'il existe un lien entre les premiers méfaits de cet homme dont ils ne connaissent alors rien.
Plusieurs détails reviennent pourtant : il a tendance à arracher les barillets quand il cambriole une maison… et laisse systématiquement une trace génétique sur cette dernière. Pour s'assurer que le logis qu'il s'apprête à dépouiller est bien vide, le suspect écoutait à travers la porte. C'est son oreille qui aura fini par le confondre.
Après 8 ans de de méfaits et cinq de traque, l'enquête finit par avancer : les policiers pensent alors avoir à faire à un ressortissant bulgare. Interpol est mis au courant et les deux organismes comprennent qu'il s'agit d'un certain Radoslav S. Problème ? Il est inconnu des deux services.
Fort heureusement pour les enquêteurs, son empreinte auriculaire refait surface, dans l'Hérault, au début de l'année 2020. Ils peuvent donc poursuivre les recherches et finissent par le trouver chez lui, au Mans, dans la Sarthe. Il y cachait du matériel d'effraction, des bijoux et autres objets volés… ainsi qu'une arme de poing.