Le nourrisson de 18 jours né prématuré de deux mois avait disparu de la maternité du centre hospitalier Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (93) le 21 octobre dernier. Alors que ses parents sont accusés...
C'est le cauchemar de tous les épargnants. Le coronavirus Covid-19, qui a fait plus de 28 000 victimes en France, met à rude épreuve notre économie. L'Hexagone devrait connaître une récession record cette année, dont s'est déjà inquiété le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Pour les Françaises et les Français, une telle situation pourrait avoir des conséquences immédiates et très réelles.
En effet, résume Le Parisien, nombre de nos concitoyens s'interrogent sur la capacité des banques à encaisser une telle crise économique. Et si votre établissement devait mettre la clef sous la porte ? Cela signifierait-il la perte de toutes vos économies ? Potentiellement. Fort heureusement, poursuit le quotidien régional, il existe des garanties pour protéger votre épargne. Voici ce qu'il faut retenir.
En 1999 est créé le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), dont la construction s'opèrera ensuite au fil des évolutions réglementaires françaises mais pas que. C'est lui qui est en charge de la récupération – partielle, cependant – de l'épargne des Françaises et des Français en cas de dépôt de bilan d'un établissement bancaire. "En dix ans, le Fonds, qui dispose de 4,5 milliards d'euros issus de contributions des banques, est intervenue en garantie des titres à deux reprises en 2010 et 2013 », rappelle d'ailleurs le président de son directoire, Thierry Dissaux, interrogé par le titre de presse. Il assure rester « vigilant, l'arme au pied, prêt à réagir". Mais, en pratique, que peut-il faire ?
Le FGDR pourra-t-il récupérer tout votre argent ?
Le Fonds apporte plusieurs garanties pour protéger votre épargne, mais ne pourra mécaniquement couvrir absolument toutes les éventuelles pertes des contribuables français. Il plafonne donc l'argent qu'il peut fournir en dédommagement selon certains critères.
Si ce dernier a été déposé sur un Livret A, un LEP ou un LDDS, par exemple, vous ne pourrez pas récupérer plus de 100 000 euros par établissement bancaire. Soyez vigilants.
Quid des livrets non-réglementés ?
Pour autant, tous les Français n'ont pas nécessairement opté pour ce type de produit d'épargne. D'aucuns ont peut être privilégié des livrets dit non-réglementés, comme cela peut-être le cas du CEL, du PEL ou encore du PEP, tous évoqués par Le Parisien. Là encore, même scénario : vos fonds sont garantis par le FGDR, à hauteur de 100 000 euros par établissement bancaire. Si vous possédez 120 000 euros, souligne le journal, il peut donc être intelligent de ne pas gardez tous vos œufs dans le même panier...
Pour certains titres, comme les actions et les obligations détenues via un PEA ou en mains propres, l'indemnisation est cependant moins généreuse. Vos pertes seront couvertes uniquement jusqu'à 70 000 euros et seulement si toutes les conditions le permettent. "Si, dans le cas d'une fraude ou d'un incident informatique, vos titres disparaissent et si l'établissement responsable, au lieu de vos restituer vos titres ou de vous les rembourser à la date de la perte, fait faillite, nous intervenons", explique Thierry Dissaux.
Toutes les banques égales en cas de faillite ?
Ce n'est pas tout, précise encore Le Parisien. Selon la banque que vous avez choisi, vos garanties pourraient aussi ne pas être les mêmes. "Le fonds ne couvre que les banques ayant leur agrément bancaire en France et les filiales de banques étrangères ayant leur siège social en France", résume le titre de presse.
Concrètement, cela veut dire que des banques en lignes, si elles sont filiales de grands groupes comme cela peut être le cas de Boursorama, Fortuneo, ou Orange Bank par exemple, seront prise en compte. Ce n'est pas le cas en revanche des établissements de paiement comme Lydia... Vous pouvez consulter la liste des membres du FGDR sur son site.