INTERVIEW. Découvrez "Merci à un inconnu", un compte Instagram qui partage des mots de remerciements du quotidien provenant d'inconnus. Nous avons interrogé Anne Cazaubon, à l'origine de ce concept réconfortant.
Pas d’utilisation des transports en commun, sans port du masque. Telle est la nouvelle directive du gouvernement, pour limiter les risques de propagation du Covid-19. Ce vendredi 8 mai, lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur a ainsi rappelé que dès ce lundi 11 mai, le port du masque sera "obligatoire dans les métros, bus, tramways, trains". En cas de non-respect de cette règle, l’usager pourra être verbalisé, à hauteur de 135 euros. L’amende pourra être majorée en cas de récidive, rapporte Cnews.
"Nous avons un objectif : que chaque Français soit en mesure de se procurer un masque. Il pourra s'agir d'un masque grand public, lavable et réutilisable", a ajouté Christophe Castaner.
10 millions de masques distribués dans les transports
C’est pourquoi l’Etat met à partir de lundi, date du début du déconfinement, "10 millions de masques à disposition des opérateurs de transport pour qu’ils les distribuent à leurs usagers". "4,4 millions" d’entre eux sont destinés à l’Ile-de-France.
Il y aura-t-il toutefois une tolérance les premiers jours comme a pu le laisser entendre la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie Agnès Pannier-Runache ?
Non. Devant un début de polémique, celle-ci a complété ses propos, note Le Parisien. " Dans certains transports publics des masques seront distribués gratuitement pour ceux qui n'en auront pas, rappelle-t-elle. Ce qui leur permettra de prendre les transports. Les masques seront bien obligatoires dès le premier jour dans les transports publics."