
Les beaux jours reviennent et la nature reprend ses droits au printemps. Pourtant, certaines mauvaises font de la résistance autour de votre domicile et vous souhaitez vous en débarrasser ? Voici la marche à...
Les grèves dans les raffineries du groupe TotalEnergies datant du début de l’année scolaire ont laissé un très mauvais souvenir aux automobilistes. Depuis le 7 mars, la CGT-Chimie est à l’origine du blocage de ces mêmes raffineries, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Aucun carburant n’a donc pu être produit dans ces usines depuis la date en question. Pour le moment, l’effet ne se fait pas trop sentir aux pompes : à l’heure qu’il est, seules 2.2% des stations à essence se trouvent en rupture de diesel ou d’essence.
Une des causes de cette situation pour le moment très peu contraignante pour les automobilistes français : les stocks de carburant de TotalEnergies qui, d’après le groupe, demeurent bien fournis. De plus, les dépôts sont vastement épargnés par les mobilisations, qui se concentrent sur les raffineries, comme le rapportent nos confrères du Figaro.
Pour ce qui est des prix à la pompe, le mouvement social a néanmoins un impact notoire. En effet, les tarifs connaissent un léger sursaut suite aux mobilisations. Ainsi, le SP98 coûte actuellement 1,99 euro le litre, contre 1,86 euro pour un litre de gazole ce jeudi. Un tarif qui reste en-dessous des pics enregistrés en janvier 2023. Pour ce qui est du SP98, les automobilistes devront néanmoins débourser 10 centimes de plus par litre qu’en début d’année, car les ristournes accordées par TotalEnergies ont pris fin entre-temps.
De plus, la situation est très différente de celle des grèves d’octobre dernier : les difficultés d’approvisionnement ou tout simplement le manque de carburant ne se fait absolument pas sentir de manière homogène à l’échelle de tout le territoire. En effet, seuls certains départements se trouvent réellement affectés.
Retrouvez donc ci-dessous les 5 départements dans lesquels vous pourriez avoir du mal à faire le plein.
Dans l’Allier, certaines stations-essence se trouvent en manque d’approvisionnement : 5.1% des stations se trouvent en difficulté, dont aucune en rupture totale.
Le département de la Vienne fait partie de ceux dans lesquels certaines stations-essence se trouvent à sec. D’après nos confrères, 5.4% stations se trouvent "en difficulté", dont 4.1% en rupture partielle et 1.4% en rupture totale.
En Indre-et-Loire, vous aurez peut-être à écumer plusieurs stations-service afin de pouvoir faire le plein. En effet, 5.5% des stations-essence du département se trouvent en difficulté, mais aucune en rupture totale.
Le département des Hauts-de-Seine fait partie de ceux dans lesquels certaines stations-essence se trouvent à sec. D’après nos confrères, 6.4% stations se trouvent en difficulté, dont 5.1% en rupture partielle et 1.3% en rupture totale.
Le département de l’Indre fait partie des plus affectés par les pénuries de carburant. Un total de 16.3% des stations s’y trouvent en difficulté, dont 14.3% en rupture partielle et 2.0% en rupture totale.