Lundi 2 décembre, Michel Barnier a déclenché le 49-3 pour faire passer en force le projet de loi sur le budget de la Sécurité sociale. Une décision suivie du vote des motions de censures déposées par le RN et...
Ils ne veulent plus parler de "déconfinement". Le mot, estiment certains conseillers du président de la République, serait jugé "trop optimiste" à en croire Le Figaro. "Relâcher nos efforts maintenant, c’est prendre le risque de les avoir faits pour rien", s’inquiétait d’ailleurs Emmanuel Macron, lors du dernier Conseil des ministres, qui se tenait le mercredi 18 novembre dernier.
A l’approche des fêtes de fin d’années et face à la fronde des commerçants, l’exécutif ne peut pas ne pas penser à l’impact des mesures sanitaires sur la vie socio-économique de la nation française. Mais il n’est pas non plus possible d’oublier la réalité de la situation épidémiologique, les tensions dans les milieux hospitaliers, les morts… Autant d’obstacles qui invitent à l’humilité, estime l’entourage du chef de l’Etat. "La tendance à la baisse des contaminations et des morts se poursuit mais on reste sur des niveaux très élevés", résument les proches de l’hôte de l’Elysée.
Emmanuel Macron, semble-t-il, a très peur de rater son deuxième déconfinement.
Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il peur de rater le déconfinement ?
"Nous ne sommes pas du tout au déconfinement. On en est même loin", assène de son côté Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement. Cette fois-ci, toute sortie de l’isolement se devra d’être plus progressive, ainsi que l’a expliqué le Premier ministre. Au risque, sinon, de reproduire l’échec du précédent déconfinement…
"L’allègement des contraintes se fera au fil de l’eau", confirme un proche du président dans les colonnes du quotidien national. "Peut-être faudra-t-il apprendre avec le Covid comme avec la grippe qui provoque 15 000 morts par an malgré l’existence d’un vaccin", analyse un autre.