D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Les faits remontent à janvier 2020. A l'époque, il était encore difficile de parler de pandémie… mais le coronavirus Covid-19 faisait déjà ses premières victimes, rapporte France Info. Preuve en est, plusieurs passagers - près d'un tiers d'entre eux, en vérité - de l'autocar faisant route vers Ningbo (Chine, province de Zheijang) ont été contaminés le 19 janviers. Ils ont roulé 50 minutes environ pour se rendre à un événement bouddhiste. A l'époque, précise le site d'information, personne ne portait de masque.
La revue scientifique américaine Jama Internal Medicine a récemment décidé de faire de leur cas un exemple. Dans leur article, ils expliquent avoir contacté des experts issus de Centre chinois de lutte contre la maladie. Ce sont ces derniers qui, après avoir interrogé les individus ayant fait le voyage, ont pu certifier que personne ne portait de masque. Dans le détail, les pèlerins étaient répartis entre deux autocars, mais seul un véhicule fait état de contaminations.
De prime abord, il n'apparaît pas nécessairement étonnant que plusieurs passagers aient été contaminés par un autre voyageurs. Seulement, explique France Info, ce "cluster" ne s'est pas limité aux seuls voisins du cas index supposé.
Qui est le "patient zéro" ?
Les chercheurs pensent d'ailleurs avoir isolé la source de la contamination. Il s'agirait a priori d'une "personne sexagénaire", asymptomatique, mais qui a eu des contacts rapprochés avec d'autres individus en provenance de Wuhan, d'où tout a commencé. Elle aurait contaminé 23 des 68 voyageurs.
Sans symptomes, donc, le patient zéro théorique ne toussait pas. Il n'a donc a priori pas projeté de gouttelettes susceptibles de contaminer ses voisins. Les scientifiques penchent plutôt pour une transmission par voie aérienne et pointent du doigt le système de climatisation de l'appareil. "Cette enquête suggère que, dans des environnement clos où il y a recirculation de l'air, le Sars-CoV-2 est un pathogène hautement transmissibles", indiquent-ils.