L’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, a remis en doute la pertinence d’une nouvelle loi sur l’immigration, après l'annonce d’un projet en ce sens le 11 octobre. Il n’est pas le seul représentant du...
Le marché de l'immobilier est grippé, ce n'est plus un secret pour personne. La faute en grande partie aux conditions d'accès au crédit qui se sont considérablement durcies pour les ménages, avec la hausse des taux. Mais cette dépression temporaire du secteur tourne à l'avantage de ceux qui ont les capacités d'achats et d'emprunts suffisants pour une acquisition : les futurs acquéreurs se raréfiant, les vendeurs sont contraints de baisser les prix de vente, ouvrant la porte à certains marchés jusqu'alors hors d'atteinte pour l'acquéreur moyen. Ainsi selon les Meilleurs Agents cité par Capital, les prix de l’immobilier ont baissé de 0,4% sur 12 mois sur le plan national, une situation que le marché n’avait plus connue depuis sept ans. Dans les 10 plus grandes villes du pays, les tarifs ont reculé en moyenne de 1,1% entre septembre 2022 et septembre 2023. A Paris, c'est même une baisse de 4,5% à laquelle sont confrontés les vendeurs, qui fait reculer le prix du mètre carré en-dessous de la barre symbolique des 10.000 euros.
Un recul de 4% en 2024
La situation est légèrement différente dans les grandes villes du Sud : Nice voit ses prix flamber de 7,9% en 2023, et Marseille subit une augmentation de 2,2%, malgré des prix plutôt bas par rapport à d'autres grandes villes. Hélas, dans l'ensemble, “cette amorce de baisse de prix ne suffit pas à compenser la contraction du pouvoir d’achat immobilier des ménages, analyse Thomas Lefebvre, de Meilleurs Agents, pour Capital. Cette tendance devrait donc se prolonger et les biens à vendre s'accumuler dans les prochains mois. “Nous prévoyons un recul des prix de l’immobilier d'environ -4% en 2024”, anticipe Thomas Lefebvre.