La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le pire est-il à venir dans les prochains mois ? Pour beaucoup, 2021 devait marquer le retour à une vie normale, facilitée par l’arrivée des vaccins contre le coronavirus Covid-19 et le long cheminement vers l’immunité collective. En France, médecins et scientifiques ont prévenu que les premiers mois de cette nouvelle année seraient semblables à ceux qui se sont écoulés et que le basculement aurait lieu à l’automne prochain, au plus tôt.
Covid-19 : "Une semaine critique"
Et si ces prédictions étaient bien trop optimistes ? Depuis quelques jours, les médecins se succèdent sur les plateaux de télévision pour évoquer le variant britannique du coronavirus, qui se propage en France depuis déjà plusieurs semaines. S’il correspond encore à une part infime des dépistages réalisés, il pourrait bientôt être dominant dans l’Hexagone et c’est un problème : plus contagieux, il pourrait aussi être plus mortel, selon le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Le dernier à avoir tiré la sonnette d’alarme est le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy. Invité sur le plateau de BFMTV dimanche 24 janvier, il a rappelé que nous étions "dans une semaine critique" et que tous les regards étaient tournés vers les données sur le variant britannique du Covid. D’après lui, il est donc urgent de prendre de nouvelles restrictions dès à présent et de ne pas attendre une nouvelle aggravation de la situation sanitaire. Pourquoi se précipiter alors que le nombre de contaminations est bien inférieur au niveau d’octobre, qui avait déclenché le reconfinement ? Pour Jean-François Delfraissy, "les variants sont en train de changer la donne depuis trois semaines", au point qu’on pourrait bientôt faire face à "une deuxième pandémie". Voici le scénario qu’il dresse pour les prochaines semaines…
Covid-19 : "Une situation extrêmement difficile dès la mi-mars"
"Si nous continuons sans rien faire de plus, nous serons dans une situation extrêmement difficile dès la mi-mars". Jean-François Delfraissy a tiré le signal d’alarme sur BFMTV, affirmant que le variant représenterait désormais entre 7 à 9% des nouveaux cas en région parisienne. Résultat, "si on continue, il y aura 12%, 14%, 15% de variant britannique dans les semaines qui viennent".
Le président du Conseil scientifique affirme qu’"il faudra probablement aller vers un confinement", car "Plus on prend une décision rapide, plus elle est efficace et peut être de durée limitée". Il n’est pas seul à appeler de ses vœux une nouvelle mise sous cloche, mais quelle forme doit-elle prendre ? Alors que le gouvernement envisagerait un troisième confinement calqué sur celui du mois de novembre, certains estiment que ça ne sera pas suffisant. Va-t-il falloir rester chez soi comme au printemps dernier ?
Covid-19 : un confinement strict ou souple ?
Reconfiner d’accord, mais à quel niveau ? Pour préserver l’économie et la scolarité des enfants, le gouvernement pencherait pour un confinement "souple", comme à l’automne dernier. Interrogé par franceinfo, l’épidémiologiste Pascal Crépey affirme qu’"on n’est pas certain qu’un confinement comme celui de novembre suffise à contrôler" le variant britannique du Covid.
Alors que les rumeurs vont bon train, le Premier ministre Jean Castex a assuré que "des décisions seront prises cette semaine" concernant d’éventuelles restrictions dans l’Hexagone. Selon lui, "il ne s’agit pas de baisser la garde". Emmanuel Macron ou Jean Castex pourraient s’adresser aux Français dans les prochains jours…