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Connue comme une destination touristique, mais aussi naturiste, le Cap d'Agde regorge d'histoires incroyables qui ravissent ou stupéfient. Découvrez cinq histoires et caractéristiques étranges de ce lieu emblématique.
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Une communauté naturiste qui se "dévergonde"

Lancé en 1956 par les frères Paul et René Oltra, le camping naturiste du Cap d’Agde était le premier de la région. Le village naturiste est ensuite né dans les années 1970. Dans toute cette zone balnéaire, libre à quiconque de se baigner, de se balader, de manger, bref, de vivre dans le plus simple appareil.

Pourtant, pour les naturistes de la première heure, l’endroit "a beaucoup changé". "C'est un bordel à ciel ouvert", renchérit Roger, un riverain, au Midi Libre.

Selon les habitués, les quelque 40 000 visiteurs qui s’y rendent chaque année ont contribué par leurs fêtes débridées à dégrader l’ambiance familiale des débuts. Annie, elle aussi naturiste, explique : "Quand on sort dîner le soir, on nous dit que ce n'est pas une heure pour se promener avec des enfants".

Quand David Hamilton y photographiait des adolescentes nues

C’est en photographiant de jeunes filles abordées sur les plages naturistes du Cap d’Agde que le célèbre photographe s’est fait un nom. Il demandait aux parents des adolescentes de lui laisser leur progéniture, et elles l’accompagnaient dans le monde entier.

Accusé de "pornographie enfantine" aux États-Unis et au Royaume-Uni, on le suspectait en outre de coucher avec les jeunes filles. À ceci il rétorquait, en 2015 à Gala : "Le scandale ne m’intéresse pas".

Des crimes en cascade dans la zone naturiste

Depuis 2007, les discothèques du village naturiste sont la cible d'incendies volontaires qui ont miné la vie nocturne du lieu. D'après le site infos h24, pas moins de 9 boîtes, restaurants et bars ont été en proie aux flammes en 9 ans.

Le trafic de drogue et les agressions minent également la ville. En avril dernier, comme le rapporte le Hérault Tribune, un homme avait été attaqué par des voyous armés de battes de base-ball et de couteaux. Agresseurs et victimes étaient impliqués dans un réseau de trafic de stupéfiants.

Un chirurgien esthétique qui a fait parler de lui

Fondateur du Front National Belge dont il a été exclu, le docteur Daniel Féret a été impliqué dans de nombreuses affaires, comme l'énonce Objectif Gard. Ce médecin esthétique de 71 ans a été condamné à un an de prison en 1987 pour avoir été laxiste sur la délivrance d'un certificat médical.

Il a été suspendu par deux fois, pendant 3 mois, pour avoir prescrit des "cocktails médicamenteux" dangereux, a écopé de 250 heures de travaux d'intérêt général pour "diffusion de tracts incitant à la haine", etc. Il réside au cap d'Agde depuis 2011, dans une maison qu'il a payée en empruntant au FN belge. Même s'il affirme au journal avoir "tout remboursé avec les intérêts", cela lui a valu 38 500€ d'amende pour "faux, usage de faux et abus de biens sociaux" en 2014. Jean-Marie Le Pen lui-même l'a interdit d'utiliser son logo pour promouvoir ses idées.

Ces hôtels dans lesquels on couche un peu partout

"Le jardin d'Éden" et "le jardin de Babylone" sont des établissements très particuliers ouverts à tous. Ou plutôt, à tous les adultes majeurs et en couple, comme l'a expliqué l’agence Geneviève naturisme à l'Obs en 2009.

Pour une somme allant de 100 à 440 euros, il est possible d'y réserver une résidence pour s'adonner en toute tranquillité aux plaisirs les plus secrets. Un temple du libertinage, donc, réservée aux classes sociales élevées, mais s'intégrant parfaitement à la culture du Cap.