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Jean-Luc Mélenchon a publié une tribune contre "L'Emission politique" de France 2, lundi sur son blog. Un texte dans lequel l'ancien candidat à la présidentielle accuse la jouraliste Léa Salamé de l'avoir "abusé". 

"Léa Salamé est juste une personne sans foi ni loi", a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog lundi. Quelques jours après son passage dans L'Emission politique sur France 2, le président de la La France Insoumise a en effet accusé la présentatrice du programme de l‘avoir "abusé", mais également de l’avoir "sciemment endormi". "Cela peut paraître incroyable, mais j’ai cru Léa Salamé de bonne foi quand elle m’a invité. Je l’ai cru quand elle m’a dit 'on n’est pas en période électorale, je vous laisserai parler'", a-t-il expliqué dans sa tribune. 

Très remonté, l'ex-député européen n'a pas digéré le fait que la jeune femme a évoqué son patrimoine en plein direct. "Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux et communautaires politiques. Quand elle m’a pris à parti sur mon patrimoine de riche, moi le fils d’un postier et d’une institutrice, j’aurais pu lui en jeter de bien bonnes à la figure en matière de patrimoine et de famille", a-t-il fulminé. 

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"Ce n’est plus une émission du service public, c’est juste un règlement de compte"

Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé le manque de professionnalisme de la chaîne et estimé qu’il s’agissait plus d’un règlement de compte que d’une émission. "Il faut bien voir que tant de bassesses, de mensonges et de tromperies, si elles me sont en effet destinées pour m'humilier ou me dévaloriser, sont aussi autant de camouflets infligés au public. Ce que nous avons vu ce soir-là, ce n’est plus du journalisme, ce n’est plus une émission du service public, c’est juste un règlement de compte entre une équipe de gens prête à toutes les mystifications pour frapper le principal opposant politique à ses employeurs. Une manœuvre politicienne sous déguisement journalistique", a-t-il regretté. 

C'était un "traquenard", a-t-il aussi déploré avant d'ajouter : "J’ai donc dû affronter deux heures de pièges à deux balles, de mensonges et d’abus de pouvoir médiatique, au lieu de la belle soirée de réflexion politique à laquelle j’avais naïvement cru. (...) Pourquoi ai-je oublié comment j’avais été traité déjà sur ce plateau par elle et Lenglet ? Maudite soit ma manie de croire sur parole les gens que je crois être de bonne foi".