Retraite progressive : que faire si mon employeur n'est pas d'accord ?IllustrationIstock
Il vous est possible de réaliser des aménagements en fin de carrière grâce à la retraite progressive. Que faire si votre employeur n'est pas d'accord ?

Dès l’âge de 60 ans, en fonction de votre année de naissance, vous avez la possibilité de profiter d’une retraite progressive afin de percevoir une partie de votre retraite, tout en continuant à exercer une ou plusieurs activités à temps partiel. Plusieurs conditions sont ainsi indispensables pour en bénéficier, notamment la perspective de réunir au moins 150 trimestres dans tous vos régimes de retraite de base. Vous pouvez également continuer de cotiser pour votre retraite tant que vous exercez une activité à temps partiel. Que faire si votre employeur n’est pas d’accord ?

Retraite progressive : une demande à réaliser

Pour lancer une démarche de retraite progressive, vous avez l’obligation de compléter le formulaire de demande proposé et de faire remplir une attestation de retraite progressive à votre employeur. Il vous faudra ensuite envoyer les deux formulaires à votre caisse régionale par courrier. Au moment où vous arrêterez définitivement votre activité à temps partiel, vous aurez le droit de demander votre retraite définitive, qui sera recalculée d’après votre activité à temps partiel. Le montant de votre retraite est alors calculé en fonction de la diminution des revenus professionnels.

Retraite progressive : que faire si mon employeur n'est pas d'accord ?

Pour que la retraite progressive puisse être mise en place, il est nécessaire de justifier d’un accord entre deux parties. Il n’est pas possible pour votre employeur de vous imposer une retraite progressive, mais il n’a pas non plus l’obligation d’accepter votre requête. Vous devez, en effet, obtenir son accord pour pouvoir profiter de la retraite progressive. En cas de refus, sa décision devra être motivée par l’incompatibilité de la durée de travail souhaitée avec l’activité de l’entreprise. Il lui faudra ainsi vous répondre dans un délai de deux mois, par écrit et de façon argumentée. Sans réponse de sa part, la demande de retraite progressive sera considérée comme acceptée.