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Alors que Jean-Louis Borloo a décidé de se retirer de la vie politique au début du mois, Rama Yade, sa protégée, a annoncé mardi qu'elle était candidate à la présidence du Parti radical, une composante essentielle de l'UDI. L'ancienne ministre n'aurait cependant aucune intention de succéder à Jean-Louis Borloo à la tête de cette formation globale.

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Rama Yade annonce ses intentions. La protégée de Jean-Louis Borloo souhaite lui succéder à la présidence du Parti radical. Près d’un mois après que l’ancien ministre de l’Ecologie a décidé de se retirer de la vie politique pour raisons de santé, l’ex- secrétaire d’Etat chargée des Sports a fait savoir mardi dans un communiqué qu’elle se portait candidate au poste de présidente. Mettant en avant une "candidature de terrain" et le soutien de 50 fédérations sur une centaine, Rama Yade a expliqué qu’une "présidente à audience nationale, c’est un parti radical fort, qui renforcera parallèlement l’UDI". "A travers ma candidature, je veux enfin montrer à la France que le Parti radical est le parti du Progrès, dont les Radicaux se réclament depuis un siècle", a-t-elle détaillé.

Rama Yade ne souhaite pas présider l’UDI

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Forte de cette annonce, Rama Yade a également précisé qu’elle ne souhaitait pas succéder à Jean-Louis Borloo à la présidence de l’UDI, rapporte Le Parisien.  Jusqu’à début avril, l’ancien ministre était en effet à la tête du Parti radical et de l’UDI, une formation globale créée par lui-même en 2012 et regroupant différents partis, dont le Parti radical. Depuis son retrait de la vie politique, ses deux postes de président du Parti radical et de président de l’UDI sont respectivement assurés en intérim par le maire de Nancy, Laurent Hénart et le député-maire de Montereau, Yves Jégo. Ce dernier a été élu président par intérim jusqu’à la tenue d’un Congrès en octobre prochain, à l’issue duquel le nouveau président devrait être élu. Plusieurs noms sont d’ores et déjà évoqués, parmi lesquels : François Bayrou, Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde.

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