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Claire O'Petit, députée de La République en marche n'a pas sa langue dans sa poche. Lundi, l'ancienne "Grande Gueule" de RMC a tenu des propos au sujet de la baisse des APL qui ont été vivement critiqués.

Si Nadine Morano est connue pour son franc-parler, elle n'est pas la seule femme politique à tenir des propos qui peuvent choquer. Depuis lundi, Claire O'Petit, la nouvelle députée de la cinquième circonscription de l'Eure s'attire les foudres des internautes. Dans une interview accordée au Huffington Post  concernant la baisse des aides personnalisées au logement (APL), ellea lâché : "Si à 18, 19, 20 ou 24 ans, vous commencez à pleurer parce qu'on vous enlève cinq euros, qu'est-ce que vous allez faire de votre vie".

Au second tour des législatives,  elle a obtenu près de 56% des voix

Ce n'est pas la première polémique que déclenche Claire O'Petit. Lorsqu'elle était chroniqueuse dans "Les Grandes Gueules" sur RMC, en 2011 elle avait déclaré au sujet des Rroms : "Pourquoi ils dégueulassent systématiquement les trottoirs ? Pourquoi ils nous agressent systématiquement à 5 ou 6 autour d’une voiture? Merde!". Un an plus tard, en réagissant aux propos de Franck Tanguy qui déclarait : "Très franchement, quand je vois un barbu en djellaba qui traverse au feu rouge, j'ai envie d'accélérer, je vous le dis", la députée LREM avait répondu : "Moi ça me l’a toujours fait". Et en janvier 2015, elle avait affirmé : "Les socialistes sont des racistes primaires et ils se servent des Arabes... Et je parle de la direction!".

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Originaire de Seine-Saint-Denis, la députée âgée de 67 ans et titulaire d'un CAP est une commerçante à la retraite. Tout au long de sa vie, Claire O'Petit a exercé beaucoup de métiers différents avant de pousser les portes du Palais Bourbon. Sa carrière politique a commencé dans les années 2000 quand elle s'est faitélire sur la liste PS aux élections municipales d’Épinay-sur-Seine. C andidate aux législatives dans l’Eure sous l’étiquette Modem en 2012, e lle n'a recueilli que 1,63%. En 2017, elle s'est présentée sous la bannière La République en marche et a obtenu près de 56% des voix.