
Le samedi 8 février, les obsèques du petit Émile se sont déroulées à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var. Les parents, Marie et Colomban, étaient accompagnés de leurs deux enfants,...
Le président français a entrepris en 2012 de baisser le salaire des membres du gouvernement. Là où son prédecesseur, Nicolas Sarkozy, touchait 21 300 euros chaque mois, François Hollande touche désormais 14 910, 31 euros.
Selon le JDD, cette rémunération est accompagnée de nombreux privilèges. Outre le logement de fonction qu'est l'Élysée, le président dispose en effet de résidences secondaires, de chauffeurs, de voitures de fonctions, d'une gratuité à la SNCF et... d'une flotte d'avions.
Le président de la première puissance mondiale est grassement payé, mais comme l'a remarqué Paris Match, il est bien moins pris en charge que son homologue français lorsqu'il quitte ses fonctions. Les présidents français retraités coûtent en effet 1 361 000 euros en moyenne à l'État, contre 531 000 euros pour les présidents américains après leur mandat.
Barack Obama peut, tant qu'il est président, profiter d'autres rémunérations. Par exemple, 19 000 dollars (17 600 euros) annuel lui sont alloués pour ses loisirs. Donald Trump, lui, a promis qu’il ne toucherait que le dollar symbolique (et obligatoire) lorsqu’il sera président, indique LCI. Facile, pour un milliardaire.
Cela représente environ 1 543 euros de salaire mensuel pour le président chinois, également Premier secrétaire du parti communiste dans le pays. Un tel montant, étonnant pour un président, suit pourtant une augmentationde 60%, survenue en 2015, du salaire de tous les fonctionnaires.
Il faut savoir qu'au niveau le plus bas, même après cette augmentation travailler au service de l'État rapporte seulement 179 euros par mois. En outre, la rémunération de Xi Jinping a fait naître de nombreux doutes. Selon Slate, le chef de l'État posséderait des richesses off-shore et profite, de par son statut, des meilleures chambres à l'hôpital. Sans compter que ledit statut lui permet d'être remboursé de 90% ses frais médicaux.
La cheffe du gouvernement atteint ce chiffre car elle cumule les fonctions de ministres et de membre du Parlement, cette dernière étant rémunérée 74 962 livres, soit 87 000 euros environ. C'est également cette seconde fonction qui lui permet de se faire rembourser ses frais de personnel et l'argent nécessaire au fonctionnement de son cabinet.
Néanmoins, seule Theresa May peut profiter du 10, Downing Street, la résidence officielle du Premier ministre à Londres... et de son chat Larry, le "Chasseur de Souris en chef du Cabinet".
Comme l'a expliqué le site El Diario, les membres du gouvernement espagnol se sont augmentés une seule fois entre 2011 et 2015. Le chef de l'exécutif lui-même gagne "seulement" 6 500 euros par mois alors qu'il est l'une des têtes du gouvernement.
Mariano Rajoy a cependant fait face à plusieurs accusations de corruption révélées par El Mundo, a indiqué Le Monde. Entre 1997 et 1999, il aurait en effet touché des "compléments de salaire illégaux" en tant que ministre du gouvernement.
Plutôt que de se concentrer sur son propre salaire, conséquent mais encore plus bas que celui de Poutine (confer la page suivante), Matteo Renzi s'est attelé à faire passer de nombreuses réformes pour changer la situtation de ses concitoyens.
Le magazine Capital explique qu'il a notamment "assoupli les CDI", "baissé les impôts" et "désengorgé les tribunaux". On peut dire que le jeune politicien était motivé, surtout avec un salaire 100 000 euros moins élevé que celui d'Angela Merkel.
À première vue, le salaire du président russe est hallucinant : il gagne près de 9 millions de roubles chaque année. En réalité, cela correspond à moins de 10 000 euros par an, soit bien moins que ses homologues d'autres pays (si l'on excepte Xi Jinping). Même son attaché de presse touche un salaire faramineux en comparaison, à savoir 36,7 millions de roubles par an, soit plus de 514 600 euros !
Si le président se targue d'avoir réduit son salaire et celui des membres du gouvernement de 10%, il possède néanmoins d'autres richesses. Il a notamment déclaré un terrain de 1 500 mètres carré et a acheté des voitures de luxes, rapporte Le Courrier de Russie.
Ce salaire mirobolant paraîtra incongru pour d'autres pays européens, mais il s'explique par... l'excès de budget du gouvernement. En résumé, l'économie se porte tellement bien que les membres du gouvernement sont obligés de se verser plus d'argent.
Toutefois, cela ne concerne pas que les plus hautes sphères de l'État. Selon L'Express, en effet, la rétribution de tous les fonctionnaires devrait même continuer d'augmenter dans les deux prochaines années, à hauteur de 4,75%. Et celles des autres salariés devrait suivre.
On l'oublie souvent au profit d'Angela Merkel, la chancelière allemande, probablement parce qu'il possède un rôle essentiellement symbolique. Le président allemand touche toutefois une sacrée somme pour une telle fonction !
En sus de ses 18 000 euros mensuels (environ), selon La Gazette de Berlin, 78 000 euros de frais courants sont octroyés à Joachim Gauck chaque année. On met à sa disposition une voiture avec chauffeur, un bureau, un employé minimum, et même une résidence.
La présidente sud-coréenne a profité de l'augmentation de 3% du salaire des travailleurs, due à l'inflation. À son échelle, cela a fait passer son salaire de 205 millions de won, la monnaie locale, à 212 millions. Cela revient à 14 000 euros par mois environ.
Cette croissance est d'autant plus impressionnante qu'en 1999, le premier président à afficher son salaire dévoilait un montant de 91 millions de won par an, explique Korea Times. Cela représentait un peu plus de 6 000 euros mensuels.
L'homme à qui Donald Trump voudrait faire payer un mur à la frontière américano-mexicaine ne peut sans doute pas se le permettre, mais il possède tout de même un salaire supérieur au président Poutine, notamment.
Le prix de "l'homme d'État de l'année" a été décerné en 2014 à Enrique Peña Nieto. Malgré tout, rappelle Atlantico, le président est l'objet de scandales de corruption et peine à redresser son pays après l'échec partiel de son programme économique.