Les candidats déclarés et pressentis à la primaire des Républicains

Il était l'un des derniers ténors Républicains à ne pas avoir déclaré sa candidature a la primaire du parti de droite. C'est chose faite ce lundi... enfin presque. Invité sur RTL, le député de l'Eure a confirmé a demi-mots sa candidature : "Si je vous disais que je ne me préparais pas à cette primaire, je vous mentirais et je n'aime pas le mensonge. Je n'aime pas le mensonge, j'aime la vérité en politique !", explique-t-il, lorsque l'on fait allusion à son clip de vœux pour 2016, dans lequel il lance un mystérieux : "Vous pourrez compter sur moi".

L'ancien Premier ministre est le premier à s'être déclaré candidat après sa défaite lors de l'élection controversée à la présidence de l'UMP, à l'automne 2012.

Le maire de Saint-Quentin (Aisne) s'était déclaré candidat dès septembre 2012. Mais, élu président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie en décembre dernier, Xavier Bertrand a renoncé à se présenter. Une décision "irrévocable", a-t-il dit.

Le maire de Bordeaux s'est déclaré candidat à la primaire très tôt, à la fin de l'été 2014, prenant tout le monde de court. 

"J'ai décidé de me porter candidat à la primaire", déclarait Christian Estrosi en juin 2014. Mais comme Xavier Bertrand, il a renoncé à se présenter à la primaire de la droite et du centre après son élection à la tête de la région PACA en décembre dernier.

Ce vendredi 4 septembre, Nadine Morano a officialisé sa candidature. Quelques jours auparavant, elle déclarait à RTL, à propos de l'Elysée :"Je n'y pense pas que les matins en me maquillant".

S'il ne fait aucun doute que Nicolas Sarkozy soit candidat - comme il ne faisait aucun doute qu'il revienne en politique - il n'a toujours pas annoncé sa candidature, préférant attendre le dernier moment.

Elle n'a toujours pas annoncé sa candidature, mais quelqu'un d'autre l'a semble-t-il fait à sa place. En effet, le maire de Londres, Boris Johnson, invité en même temps que cette dernière sur France Inter jeudi, a révélé à l’antenne les velléités – jusque-là cachées – de la candidate malheureuse à la maire de Paris de se présenter à la primaire des Républicains.

Une décision qui pourrait être accélérée après son éviction de la vice-présidence des Républicains au lendemain des élections régionales, en décembre dernier. Invitée sur France Info le 15 décembre, NKM a fait un pas de plus vers une candidature à la primaire : "C'est une question qui se pose ; ce qui s'est passé aux régionales m'a rapprochée de cette hypothèse."