
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
Mis en examen pour "corruption passive" et "financement illégal de campagne électorale" de sa campagne victorieuse de 2007, Nicolas Sarkozy est sorti de son silence jeudi soir. Et c’est dans un face à face vérité avec Gilles Bouleau qu’il a choisi de se défendre sur le plateau de TF1 jeudi soir.
La justice française soupçonne l’ancien chef de l’Etat d’avoir reçu de l’argent du dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Dans le livre écrit par Fabrice Arfi et Karl Laske "Avec les compliments du guide, Sarkozy Kadhafi, l’histoire secrète" (Fayard), Ziad Takieddine, qui aurait joué d’intermédiaire dans l’affaire et lui aussi mis en examen, affirme avoir remis une valise d’argent liquide à Nicolas Sarkozy "autour du 27 janvier 2007".
A lire aussi : Nicolas Sarkozy clame son innocence : "il n’y a pas de preuve"
Sur le plateau de TF1, l’ancien président de la République s’est défendu face à ces accusations : "J'ai la preuve que le 27 janvier je n'étais pas à Paris. J'étais en Avignon. Le 28 janvier je n'étais pas à Paris, j'étais en Avignon. Que le 26 janvier, je n'étais pas à Paris, j'étais en Poitou-Charentes. Et que le 25 janvier dans l'après-midi je n'étais pas à Paris, j'étais à Saint-Quentin."
Pourtant, comme le révèle Buzzfeed, Nicolas Sarkozy était bien à Paris le 26 janvier 2007. D’après les photos de l’AFP (voir photo en tête de papier), il aurait passé une partie de la journée à la capitale pour assister à la cérémonie d’hommage à l’Abbé Pierre à Notre-Dame-de-Paris, aux côté d’autres personnalités comme l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. La dépêche AFP précise même que le ministre de l'Intérieur de l'époque aurait "essuyé des sifflets sur le parvis de la cathédrale".
L’entourage de l’ancien chef de l’Etat a par ailleurs été contacté par Buzzfeed, et précise qu’il "a voulu dire qu’il n’était pas à son bureau. Son agenda l’atteste."
L'ex-président de la République dit vrai pour les 25, 27 et 28 janvier 2007.
En vidéo - Nicolas Sarkozy : quelle est sa ligne de défense ?