Euro 2016 : dans les coulisses de la tribune présidentielleabacapress
Comme la compétition sportive se déroule en France, de nombreux ministres sont tentés de participer aux matchs. Mais l'attribution des places répond à un strict protocole.

Pour encourager les Bleus face à l’Irlande samedi, ils étaient nombreux dans les gradins du stade des Lumières à Lyon. Un soutien venu également de la tribune présidentielle, où de nombreux invités de marque s’étaient donnés rendez-vous.

Ainsi de François Hollande, venu pour l’occasion avec une écharpe tricolore, de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, ou encore de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, qui s’est un peu loupée dans son soutien à l’Equipe de France…

Le casse-tête de l’attribution des places

Mais si tout ce beau monde était dans la tribune présidentielle, il ne faut pas croire que tous les membres du gouvernement se succèderont autour du chef de l’Etat. En effet, comme l’indique Le Parisien, seules 25 places en tribune officielle sont octroyées à l’exécutif français par l’UEFA, l’organisme chargé du football européen.

Les heureux élus sont choisis selon des critères résultant "d’un subtil dosage de politique, de diplomatie… et de gestion d’ego", note le quotidien parisien, qui révèle même qu’une cellule ad hoc a été mise en place pour gérer l’attribution des places aux membres du gouvernement. "Mais tous les ministres n’ont pas fait de demandes. Il y en a juste quelques-uns qui ont probablement plus de disponibilités que les autres", précise au journal un membre de cette cellule d’attribution.

"Il ne faut pas donner l’impression qu’on a que ça à faire"

Mais quatre membres de l’exécutif sont sûrs de pouvoir participer à tous les matchs en raison de leur fonction : le président bien sûr, mais aussi le Premier ministre, le ministre des Sports et son secrétaire d’Etat. Quant aux autres, la consigne est la suivante : pas plus de deux autres ministres par rencontre. "Il ne faut pas donner l’impression qu’on a que ça à faire", confie un ministre au Parisien.