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En déplacement à Athènes ce vendredi, Emmanuel Macron a affiché sa forte détermination à réformer la France. Le chef de l'Etat ne cédera rien "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."

Une énième formule choc qui risque de faire grincer des dents. Amené à prendre la parole devant les représentants de la communauté française à Athènes ce vendredi, Emmanuel Macron a affirmé qu’il ne céderait rien "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes", a indiqué le Figaro.  Alors que les manifestations contre sa réforme du code du travail approchent à grand pas, le chef de l’Etat a affirmé qu’il mènera coûte que coûte "la transformation profonde" du pays.  

Il a affiché sa "détermination absolue" en précisant qu'il en va de "la survie" de la France, a rapporté Libération. Si la réforme du code du travail a été entreprise cet été, le président de la République compte bien mettre en œuvre rapidement celles qui toucheront au logement, à la formation et au chômage.

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De même pour l’Europe

A Athènes, Emmanuel Macron est venu défendre son projet européen, a souligné le Figaro. Le locataire de l’Elysée a estimé que si la France ne se réformait pas, elle ne pourrait pas s’arroger le leadership de la relance européenne : "Quel serait le regard de nos partenaires européens si on ne savait pas, chez nous, transformer les choses?", s’est-il interrogé.

Emmanuel Macron s’est également engagé à montrer la voie d’une "refondation démocratique" au niveau européen. Dès la fin du mois de septembre, il proposera aux Etats membres une "feuille de route" dans laquelle une dizaine d’objectifs seront listés pour la décennie prochaine, a expliqué Libération.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon s’est empressé de réagir aux propos du chef de l'Etat. Sur unn ton plutôt ironique, le leader de la France Insoumise a appelé les "abrutis, cyniques, fainéants" à se rendre aux manifestations contre la réforme du code du travail, prévues les 12 et 23 septembre prochains.

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