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C'est une interview télévisée à laquelle personne ne s'attendait de sitôt. Le vendredi 2 mai 2025, le prince Harry a accordé un entretien à la BBC, quelques jours après avoir perdu une procédure judiciaire devant la cour d'appel de Londres.
En février 2024, le fils de Lady Diana avait décidé de contester une décision qui lui privait de protection policière sur le sol anglais.Une décision qui serait injuste pour celui qui s'est exilé aux États-Unis avec son épouse Meghan Markle et leurs deux enfants. "Le Royaume-Uni est ma maison. Le Royaume-Uni est au cœur de l’héritage de mes enfants et c’est un endroit où je veux qu’ils se sentent chez eux, autant que là où ils vivent actuellement aux États-Unis", avait-il écrit dans une lettre dévoilée lors d'un précédent procès en 2023 et d'ajouter : "Cela n’est pas possible s’il n’y a aucune possibilité d’assurer leur sécurité lorsqu’ils sont sur le sol britannique".
Alors que le prince Harry a décidé il y a quelques années de prendre ses distances avec la famille royale britannique, il semblerait qu'il ait fait machine arrière. Dans cette interview qualifiée de "historique", le frère du prince William a évoqué plusieurs points de sa vie privée dont cette rupture avec la couronne qui a un impact sur sa vie de famille. "J’aime mon pays, je l’ai toujours aimé. Mais c’est vraiment triste de ne pas pouvoir montrer ce pays, mon pays natal, à mes enfants", a-t-il raconté.
Le prince Harry souhaite également renouer avec son père, lui qui était en désaccord avec ce dernier à cause de "cette affaire de sécurité". Étant donné que le souverain est atteint d'un cancer, il veut pouvoir se rapprocher de ce dernier. "Je ne sais pas combien de temps il lui reste. Mais ce serait bien de se réconcilier", a-t-il raconté à propos de celui qui ne "veut pas lui parler".
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Une réconciliation qui pourrait s'avérer difficile. En 2023, le prince Harry fustigeait plusieurs membres de sa famille dans ses mémoires intitulées Le Suppléant.S'il sait que certains membres ne lui "pardonneront jamais", il a choisi, lui, de pardonner à son père et à sa belle-mère Camilla ainsi qu'à d'autres membres dont son frère et sa femme Kate Middleton. Il estime que "la vie est trop courte pour rester dans le conflit permanent".
Cette interview qui fait grand bruit permettra-t-elle au souverain et à son fils de renouer les liens rompus depuis plusieurs années ? Rien n'est moins sûr, à en croire une source proche du roi. Cette dernière a affirmé au site The Sun que Charles III n'aurait pas aimé cette initiative publique.
Interrogé sur BFMTV, Stéphane Bern, spécialise français de la monarchie britannique, est revenu sur l'interview du prince Harry. "On vit dans notre pays et on n'a pas besoin non plus d'une sécurité payée par les contribuables", a-t-il déclaré à propos du fils de souverain qui déplore l'absence de sécurité pour lui et sa famille.
D'après le journaliste, Charles III éviterait de parler à son fils afin de ne pas aggraver sa maladie. "Les médecins ont recommandé au roi de ne plus parler à son fils en disant… C'est terrible, mais on le sait, quand vous déclenchez une maladie comme le cancer du roi, c'est sans doute par sa sensibilité, il a été très meurtri par les propos que son fils a tenus à son égard", a-t-il expliqué.
Le père et le fils n'arriveraient toujours pas à s'entendre ni à se mettre d'accord sur certains sujets primordiaux pour Harry. "Ils ont fait une sorte de cordon sanitaire et ont recommandé au roi de ne plus adresser la parole à son fils parce que chaque fois qu'il parlait avec Harry, Harry avait toujours les mêmes reproches et donc ça le peinait profondément parce qu'il faut rappeler que le roi adore son fils", a-t-il expliqué et de poursuivre : "Il l'adore mais chaque fois qu'il le prend au téléphone ou qu'il le prenait au téléphone, ce n'est plus le cas depuis quelques mois, c'était des batailles, des querelles et ça affectait profondément le roi et ça pouvait nuire à sa santé".