Le nourrisson de 18 jours né prématuré de deux mois avait disparu de la maternité du centre hospitalier Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (93) le 21 octobre dernier. Alors que ses parents sont accusés...
"Mlle Deneuve ne me porte pas dans son cœur", tels sont les premiers mots du journaliste Henry-Jean Servat à l'égard de Catherine Deneuve dans son ouvrage intitulé So Chic ! Dans ce dernier, l'écrivain y relatait ses rencontres avec les grands noms du cinéma français dont Brigitte Bardot, Isabelle Adjani, Francis Huster et Catherine Deneuve. Pourtant, lui qui la considère comme "magnifique et impressionnante", considère cette "inimitié" aussi "tenace que non fondée".
Catherine Deneuve : cette Une qui l'aurait rendue furieuse
Que s'est-il dont passé ? Henry-Jean Servat donne plusieurs éléments de réponse dans la suite de son ouvrage. On y apprend notamment qu'en tant que journaliste pour Paris Match, il avait été amené à interviewer la star française à l'occasion de la sortie du film Indochine, en 1992. La comédienne, qui devait le rejoindre au bar de l'hôtel Lutetia, lui fit faux bons dans un premier temps. " J’attendis, je patientai et finis par appeler chez elle. Elle avait oublié. Ce n’était pas flatteur pour moi. J’obtins un report de rendez-vous", a-t-il écrit dans son ouvrage. Finalement, après un nouveau rendez-vous et une interview concluante, l'article fût envoyé pour parution. Le journaliste, qui ne rédige par les titres de couverture du magazine, a découvert par la suite l'accroche de la Une : "Deneuve : je peux très mal me conduire".
Une couverture de magazine qui aurait rendu furieuse Catherine Deneuve, comme il l'a expliqué plus tard. "J’appris que Melle Deneuve s’en trouva furieuse. Pas du texte qui lui alla à ravir. Elle s’en dit contente mais découvrir en grosses lettres (de feu) en une de Paris Match qu’elle était capable de mal se conduire ne la ravit pas et elle n’en décoléra pas", écrit-il. Un épisode qui semble avoir marqué le journaliste qui, comme il le racontera quelques lignes plus loin, en paiera la monnaie de sa pièce. Lors d'un voyage pour les 25 ans de la sortie du film Les Demoiselles de Rochefort, la comédienne aurait refusé de poser devant le photographe du magazine présent expressément pour l'évènement. "Je ne veux pas faire de photos !", lui aurait-elle affirmé et d'ajouter : "À cause du titre de l’article de Paris Match".