iStockIstock
Après l'avis de décès, les médecins cherchent évidemment à connaître si le défunt était opposé ou non de son vivant au don d'organe avant d'effectuer un prélèvement. Comment se déroule la procédure ?

Don d'organe: le défunt peut s'y opposer de son vivant

Au moment de l'avis de décès, les médecins ont l'obligation légale de vérifiersi le défunt a fait état de son vivant de son opposition au don d'organe ou prélèvement de tissu, avant de procéder à une quelconque intervention. Pour connaître l'avis du défunt, l'équipe médicale va tout d'abord consulter le registre national des refus, qui est géré par l'Agence de biomédecine. Si le défunt ne s'est pas inscrit, les médecins vontpar la suitevérifier auprès de ses proches s'il a fait état de son opposition de son vivant par écrit ou par oral. Dans le cas d'une opposition orale, la famille doit préciser quand elle a eu lieu et la retranscrire par écrit le plus fidèlement possible avec les circonstances et les raisons invoquées par le défunt.

Le consentement est présumé à défaut d'opposition

En l'absence d'inscription au registre et en l'absence de refus fait par écrit ou oralement auprès de la famille, c'est le principe du consentement présumé qui s'applique. Ce qui signifie que la famille ne peut pas s'opposer au don d'organe si le défunt n'a pas fait savoir son opposition d'une manière ou d'une autre. Par conséquent, une fois l'avis de décès prononcé, un prélèvement de tissu ou don d'organe peut être réalisé si les conditions sont réunies. Les médecinsreferment évidemmentles incisions comme pour toute intervention chirurgicale, puis le thanatopracteur se charge d'apporter les soins de préservation et de présentation du défunt.