La plupart des communes françaises sont équipées de plusieurs bacs colorés afin que chacun puisse faire le tri dans ses déchets. Attention, certains objets ne doivent pas être jetés à la poubelle, sous peine...
Aurélie Vaquier, Magali Blandin, Delphine Jubillar, Victorine Dartois, Elisa Pilarski… L'actualité de ces derniers mois, c'est indéniable, est assez morbide. Nombreuses sont les femmes à avoir disparu ou qui ont - hélas - été retrouvées mortes. C'est aussi le cas d'une femme de plus de 90 ans, résidant dans un établissement médicalisé de Tours, dont les aides-soignants ont découvert la dépouille le 13 mai 2019. Une affaire ancienne, donc, et qui d'apparence pourrait sembler banale : quoi de plus étonnant qu'un décès en EHPAD, surtout quand le ou la patient⸱e est nonagénaire ?
Seulement, s'il est question de cette histoire aujourd'hui, c'est bien parce qu'un homme de 62 ans est soupçonné d'avoir tué cette femme. Il doit d'ailleurs être jugé aux assises d'Indre-et-Loire, rapporte Le Figaro, sur la base des informations de France Bleu. L'enquête, ouverte après la découverte du cadavre, vient de conclure à un assassinat. Mais qui irait malmener une dame aussi âgée ? Dans quel objectif ?
Une nonagénaire tuée en EHPAD : la réalité d'un crime horrible
Les motifs présumés du tueur supposé ne sont peut-être pas les plus difficiles à identifier, poursuit le quotidien national marqué à droite : celui-ci avait décidé d'acheter en viager le bien immobilier de la défunte. De quoi alerter les enquêteurs, mais qui ne suffit pas à l'incriminer assure la défense.
L'homme, qui a désormais 62 ans, clame son innocence. Ancien pompier de Paris, il s'apprête aujourd'hui à prendre sa retraite. Selon lui, explique-t-il à travers la voix de son conseil - maître Adel Benjador -, la mort de la nonagénaire pourrait ne relever que de l'accident…
Comment la nonagénaire a-t-elle été tuée ?
C'est que la façon dont est morte la nonagénaire est étrange, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle a été étouffée - ou s'est étouffée, c'est selon - à l'aide de… madeleines. Une unique madeleine, pour être précis.
Pas moins intrigant : le jour du décès, l'acquéreur s'était rendu au lit de la patiente. Il se serait enfermé à clé dans sa chambre, sans laisser le temps aux aides-soignantes d'intervenir. C'est à ce moment-là, soutient le procureur de la République de Tours, qu'il l'aurait tuée. Il n'hésite d'ailleurs pas à employer des termes assez crus…
Nonagénaire tuée dans un EHPAD de Tours : qu'a dit le procureur ?
"Cette personne, affirme le procureur de la République, ne pouvait pas avaler toute seule ce type de gâteau". Il poursuit, accusateur, dans les colonnes de France Bleu : "Cet homme a provoqué le décès de cette personne à des fins purement économiques, c'est-à-dire qu'il voulait s'emparer de son bien pour mener son propre projet immobilier".
L'avocat du suspect a tenu à réagir, s'étonnant notamment de la façon dont les investigations avaient été menées. "Pourquoi ne pas s'être intéressé aux problèmes de déglutition que peuvent rencontrer les personnes âgées ? Et puis il y a d'autres éléments qui pourraient expliquer ce décès malheureux, à commencer par un accident bête", a-t-il conclu.