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A Marseille ce mardi, lors de la promotion de l'opération Pièces Jaunes, Bernadette Chirac a opéré un étrange raccourci entre le terrorisme, les cambriolages en Corrèze et l'espace Schengen. 

C'est une synthèse pour le moins hasardeuse que l'ex-Première dame de France s'est permise. Alors qu'elle était en visite à l'hôpital du Nord de Marseille, Mme Chirac a réagi aux récents attentats perpétrés sur le sol français. A cette occasion, elle en a profité pour les lier à la création de l'espace Schengen ainsi qu'à la recrudescence de vols en Corrèze, rapporte RTL.

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Attentats, Corrèze, Schengen : même combat Interrogée sur les attaques de ce début d'année, la présidente de l'opération Pièces Jaunes ne s'est pas souciée de question d'unité nationale. "Je vais peut-être me faire gronder par Jean-Claude Gaudin, mais je vais le dire quand même. Mon mari a supprimé Schengen, donc il n'y a plus de contrôles aux frontières", a-t-elle assuré. Hormis l'imprécision sur son mari, qui avait en fait renforcé le contrôle aux frontières lors de la menace terroriste de 1995, jusqu'ici, les propos de Mme Chirac font écho à ceux de Marine Le Pen, qui a déclaré vendredi 16 janvier sur BFMTV, souhaiter voir Schengen suspendu.

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Mais les déclarations de l'ex-Première dame ne s'arrêtent pas là, et voilà que "des voyous d'Europe de l'Est" s'introduisent dans le débat. En effet, elle poursuit son analyse :"Pour vous donner une idée, en Corrèze, perdue dans le Massif Central, il y a des cambriolages. Tout le temps", avant d'ajouter : "pourquoi ? Parce que les voyous, les cambrioleurs, qui viennent d'Europe de l'Est, ou d'ailleurs, ont repéré des belles demeures". Des raccourcis douteux et surprenants, que la presse n'a pas manqué de relever. 

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