"Le Gendarme de Saint-Tropez" (M6) : de quoi sont décédés les acteurs principaux ?

Saga "Le gendarme" : pourquoi Jean Lefebvre et Louis de Funès étaient-ils en conflit ?

Ce 29 juillet 2022, M6 diffusera le mythique film Le gendarme de Saint-Tropez, premier opus d'une longue série de longs-métrages réalisés par Jean Girault. En tête d'affiche, le célèbre comédien Louis de Funès qui interprète le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot. A ses côtés, d'autres grands noms du cinéma français dont Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso et Michel Modo.

Alors que les films de la saga ont rencontré un franc succès, les coulisses furent moins fleurissantes. En effet, un conflit entre Louis de Funès et Jean Lefebvre aurait éclaté. La star de Fantômas n'aurait pas supporté "la nouvelle notoriété" de son acolyte, a rapporté Femme Actuelle. Un conflit interne qui a été médiatisé par Jean Lefebvre, ce dernier estimant avoir été coupé au montage dans le film Le gendarme se marie. Face à cela, c'est le réalisateur Jean Girault qui est monté au créneau dans Paris-Jour, affirmant que ce dernier était "médiocre" et qu'il était le "figurant le mieux payé du monde".

Dans son autobiographie Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?, Jean Lefebvre est revenu sur cette guerre qui opposait les deux comédiens. "Je n'ai revu de Funès qu'une fois, des années plus tard, dans un cocktail. Il était là, avec sa femme, et il m'observait de loin, sans rien dire. Je suis allé vers lui et je l'ai obligé à me saluer", avait-il écrit et d'ajouter : "Sa femme, elle, a refusé de me tendre la main. Alors j'ai forcé l'explication, car il me semblait qu'il fallait régler ce problème une fois pour toutes. "Écoute, Louis, lorsque je t'ai attaqué publiquement, j'étais fou de colère. Je commençais à avoir un petit nom et en me supprimant arbitrairement mes scènes, tu m'as fait du tort. Il me semble que la moindre des choses aurait été de m'en avertir, d'avoir le courage de me prévenir". (...) De Funès a gardé le silence pendant quelques instants, puis il s'est levé. "Tu as raison", m'a-t-il dit."