D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Elles accusent une perte de cinq milliards d’euros. Pour la seule année 2020, lourdement frappée par la crise sanitaire, les communes de France tirent déjà la sonnette d’alarme. Et le manque à gagner ne s’arrête pas là ! Les projections, pour les trois ans à venir, font mention d’un déficit de 8 milliards d’euros, indique Le Figaro. C’est beaucoup plus que l’enveloppe prévue par l’Etat, dont le montant total s’établit à 750 millions d’euros pour l’année en cours.
Conséquence de quoi, note le quotidien national, certains devraient donc s’attendre à une hausse des impôts locaux prochaine. Pas immédiate, mais prochaine. En pratique, cette augmentation ne devraient même pas être effective en 2020. En effet, plusieurs éléments laissent à penser qu’il ne sera pas possible pour les édiles de ponctionner davantage leurs administrés avant au moins 2021.
Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir de hausse en 2020 ?
Année électorale oblige, il est peu probable que les élus de France s’engagent dans de grandes dépenses, susceptibles de nécessiter de forte hausse d’impôts, ou qu’ils cherchent à recouvrer l’argent perdu. “l ne se passe pas grand-chose”, décrit un “observateur” questionné par le titre de presse.
“Les maires n’ont évidemment pas intérêt à engager de gros chantiers et encore moins à faire voter des hausses de taux des impôts locaux”, poursuivent nos confrères qui égrènent différentes taxes : taxe foncière sous toutes ses formes, taxe d’habitation, cotisation foncière des entreprises...
Hausses des impôts : dans quel état sont les finances des communes ?
D’abord, note Le Figaro, il importe de rappeler que la crise sanitaire a bouleversé plusieurs calendriers. Au premier rang desquels celui du vote des budgets 2020 pour les communes et les intercommunalités, lesquels ne peuvent pas avoir lieu tant que les conseils municipaux ne sont pas installés rappelle très justement Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF), interrogé par le titre de presse. Il est aussi le maire de Sceaux, encarté à l’Union des démocrates et indépendants (UDI).
Pour bien des communes, ce report - prévu pour le 3 juillet 2020 - n’est pas indolore. Il pèse notamment sur les investissements.
Sans oublier, bien sûr, la forte récession qui grève le pays tout entier - et pèse donc mécaniquement sur les communes. Sauf aide plus importante de l’Etat, bien des élus devront donc faire un choix…
Hausse des impôts : l’alternative des maires
Cependant, certains maires pourraient opter pour une autre façon de faire. Plutôt que d’augmenter les impôts dès la première année de leur nouvelle mandature, certains d’entre eux, explique Le Figaro, pourrait être tentés par un autre arbitrage…
En effet, en vue de compenser les larges pertes financières engendrées par la crise sanitaire, d’aucuns pourraient choisir de limiter les investissements de la commune. Jouer sur les dépenses plutôt que sur les recettes mais, dans tous les cas, faire porter la perte par les administrés, qui paieront plus d’impôts ou n’auront pas accès à certains services initialement prévus.