Mort d'Émile : pourquoi les caméras thermiques n'ont-elles pas permis de retrouver le petit garçon ?

Lorsque le petit Émile a disparu, de nombreux moyens ont été déployés pour tenter de le retrouver. Entre autres, des caméras thermiques ont été utilisées. Pourquoi cela n'a-t-il rien donné ?

Haut-Vernet, 8 juillet 2023. Le petit Émile, deux ans et demi, disparaît sans laisser la moindre trace. Plus de huit mois plus tard, des ossements appartenant au petit garçon ont été retrouvés, ainsi que certains des vêtements qu'il portait le jour où il s'est volatilisé. Dix jours plus tard, les recherches et investigations ont été levées, et les causes du décès demeurent inconnues.

Dans les colonnes de Marianne, un haut gradé de la gendarmerie évoque la déception des enquêteurs chargés de l'enquête sur la disparition du petit garçon. "Ils n'ont pas le moral et ils s'en veulent (...) C'est quand même un choc de se dire qu'on a pu passer à côté", confie-t-il.

La piste d'une chute dans l'eau

L'endroit où les restes de l'enfant ont été retrouvés est un lieu particulièrement accidenté, escarpé, et difficile d'accès. Si bien que les autorités ont peiné à s'y rendre, et ont donc utilisé des caméras thermiques pour analyser les lieux. Mais pourquoi ces caméras n'ont-elles pas décelé la présence d'Émile ?

Selon Marie France, les caméras ont survolé la zone en vain. L'enfant aurait pu chuté dans le torrent des Auches, avant d'être pris par le courant. Si le corps du petit garçon s'est retrouvé dans l'eau, ce dernier aurait pu refroidir, échappant ainsi à la vigilance des caméras thermiques. Une explication valide seulement dans le cas où l'hypothèse de la chute dans le torrent est confirmée.