
Le mercredi 12 février, Owen L., 23 ans, a été mis en examen pour “meurtre sur mineure de 15 ans”, dans le cadre de l’affaire Louise. Placé en détention provisoire à la prison de la Santé, dans le 14e...
Il y a de quoi se ronger les sang ! Depuis des mois, déjà, les Françaises et les Français font face à la hausse des prix. Ils ont dû trouver le budget pour se préserver tant que faire se peut de l’augmentation des tarifs de l’énergie (gaz et électricité) avant l’intervention du gouvernement. Jean Castex, Premier ministre et ancien maire de Prades, annonçait en effet un “bouclier tarifaire” à la fin de l’année 2021. Mais ce premier dispositif n’aura pas suffit à protéger les contribuables ; en témoignent en effet les prix du carburant (que l’exécutif a aussi dû corriger, comme l’expliquait récemment Planet), ou la prise de poids de l’alimentaire dans le budget courses de tout un chacun. Sans surprise, la guerre en Ukraine n’a pas aidé les finances des consommateurs.
Plus embêtant, peut-être : l’inflation pèse aussi sur l’épargne des Françaises et des Français. Dans ce type de contexte, est-il encore possible de mettre de l’argent de côté ? Si oui, comment faut-il procéder ? En pratique, tout dépend assez logiquement de l’objectif final : s’il s’agit seulement de se composer un matelas de sécurité - mettre de l’argent de côté, sans prétention particulière, en somme -, il ne sera pas nécessaire d’opter pour les mêmes méthodes que si l’idéal identifié est celui de l’enrichissement sur le long terme.
Economiser avec un petit budget repose sur l’adoption de bonnes habitudes, informe le site spécialisé Radins.com. Cela passe nécessairement par la révision de son modèle de consommation, pour dépenser plus habilement : plutôt que de s’accorder son petit pêché mignon hebdomadaire, par exemple, il est possible de mettre une partie de la somme consacrée de côté. Plus essentiel, cependant : opter pour la comparaison des prix, de sorte à ne plus payer la marque et bénéficier d’un meilleur ratio qualité-prix sur ses achats.
Une fois la façon de dépenser revue, il est indispensable de passer à l’étape la plus importante : identifier le montant au-dessus duquel il ne devient plus possible de vivre autrement qu’à crédit. C’est la ligne à ne jamais passer.
La question du montant qu’il est possible d’épargner est capital, c’est indéniable, mais le placement choisi peut l’être tout autant. Il importe avant tout de ne pas se mettre une pression trop forte, poursuit Radins.com, et de procéder de façon régulière. 5% par mois peuvent s’avérer suffisant, si le rythme est soutenu.
Pour résister à l’inflation, cependant, il faudra opter pour des placements rémunérateurs. D’après l’Insee, rapporte Capital, le taux de cette dernière pourrait grimper jusqu’à 4% au printemps, ce qui devrait engendrer la revalorisation mécanique du Smic…
Reste donc à trouver des placements dont le rendement est au moins équivalent au taux d’inflation !
L’inflation, explique Le Revenu sur son site, inquiète de nouveau les épargnants pour la première fois depuis des décennies. Fort heureusement, indiquent nos confrères, il existe quelques solutions pour préserver son épargne.
En pratique, rares sont les produits accessibles aux foyers vulnérables et dont le rendement permet de faire face aux taux d'inflation annoncés. Il y a peu, le Livret d’Epargne Populaire (LEP) constituait encore une bonne alternative au Livret A pour celles et ceux qui pouvaient y prétendre. Mais son taux de rendement est fixé à 2,2%, rappelle le Journal du Net.