
La deuxième partie de semaine s'annonce particulièrement douce dans l'Hexagone. La barre des 15 degrés sera largement atteinte dans plusieurs régions. Voici lesquelles.
Cet appareil est devenu incontournable dans l'univers du chauffage écoresponsable. Le poêle à granulés, ou pellets, est plébiscité par les Français pour son confort et sa simplicité d'utilisation, par le format de son combustible plus facile à stocker que les bûches des poêles à bois traditionnels.
L'inflation étant revenue à la normale ou presque, le prix de la tonne de granulés, qui avait explosé jusqu'à plus de 800 euros en 2002-2023, est retombé en dessous de 400 euros en 2025 (tarif constaté au 22 janvier chez TotalEnergies pour une palette de 66 sacs de 15 kilos : 372 euros TTC). Mais ce n'est pas une raison pour surchauffer et gaspiller les pellets ! Car même renouvelable, cette énergie émet du CO 2 et contribue non seulement au réchauffement climatique mais aussi à la pollution aux particules fines. Evidemment, elle reste de loin préférable aux énergies fossiles. De plus, il est très simple en suivant quelques recommandations pratiques de les économiser, en optimisant leur combustion ou en adoptant les bons gestes.C'est aussi valable pour l'utilisation de l'appareil lui-même.
La réponse est non. Un poêle à granulés doit être raccordé à l'électricité pour faire fonctionner :
Malgré cet usage, il n'en consomme qu'aux alentours de 100 kWh par an d'après Engie, qui estimait ce coût à 5 euros par mois environ mi-2024. C'est une moyenne, tout dépend de votre fournisseur, de votre contrat...
Si votre maison est correctement isolée, répondant au minimum aux exigences de la RT 2012 (réglementation thermique 2012), un poêle à granulés utilisé comme chauffage central doit avoir, estiment les professionnels du secteur, une puissance de 6 kW, ce qui correspond à 60 W par mètre carré (on en trouve à tous les prix : 1 000, 2 500, 5 000 euros hors installation...). Dans le cas contraire, mieux vaut choisir un poêle plus costaud, de 8-10 kW, mais il coûtera plus cher, et sans isolation performante, vous gaspillerez beaucoup d'énergie, autrement dit de combustible.
Mais ce sont des estimations. Cela peut dépendre du nombre de pièces à chauffer, de leur surface, du type de diffusion de l'air chaud (radiateurs, plafonniers..), de la hauteur sous plafond ou tout simplement de vos besoins en terme de confort. C'est pourquoi il est recommandé de réaliser un audit énergétique avant de se lancer dans l'installation de n'importe quel modèle de poêle à granulés. Il faut impérativement le choisir dans une gamme label Flamme Verte 7 étoiles. Cette certification est indispensable pour bénéficier des aides de l'Etat, en baisse en 2025 (en fonction de vos revenus). Concernant le fabricant de l'appareil, le choix est large. L'important est d'opter pour un poêle à granulés, de préférence étanche, avec un rendement d'au moins 85 % (le rapport entre l'énergie consommé et l'énergie restituée).
Vous pouvez choisir d'acheter un poêle à granulés sur Internet par exemple, mais vous ne pourrez bénéficier d'un taux de TVA réduit. Si vous passez par le magasin ou le chauffagiste où vous avez choisi le modèle de vos rêves, vous pourrez bénéficier de la TVA à 5,5 % sur l'achat du poêle mais aussi sur son installation puisqu'il s'agit de "travaux d'amélioration de la qualité énergétique." Les spécialistes du secteur sont labellisés RGE (reconnu garant de l'environnement) et une certification Qualibois RGE est un plus concernant le savoir-faire du professionnel qui procédera à cette opération. L'installation peut être rapide si un conduit d'évacuation des fumées est existant dans le logement (
mais il existe sinon des types de poêles à granulés "canalisables", ou "ventouses", comme les chaudières, dans différentes gammes de prix).
Celui qui est le plus souvent évoqué est le manque de charme des flammes par rapport à un poêle à bûches ou une cheminée à insert. Il y a également l'entretien qui est contraignant (voir plus bas). Les prix des pellets varient d'une année sur l'autre et ils peuvent parfois être plus chers que le gaz et l'électricité, alors que c'était un des arguments principaux de l'appareil. Il faut avoir la place de stocker les granulés puisqu'il n'est pas possible de le faire à l'extérieur même sous un abri. L'appareil, c'est méconnu, peut aussi être bruyant en fonctionnement et dégager des odeurs. Enfin, son autonomie est parfois limitée à seulement 12 heures, et il faut l'alimenter régulièrement si son inertie est moyenne. Bien entendu il y a le prix et la baisse des aides, mais tout dépend de votre budget.
Maintenant que vous en connaissez plus sur le sujet, sachez qu'il existe des astuces pour réduire la consommation des granulés, ménager le poêle pour augmenter sa durée de vie et même diminuer son impact sur la facture d'électricité. Retrouvez-les dans notre diaporama ci-dessous.