
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
Il n’y a pas que les radars fixes qui peuvent vous flasher. De plus en plus de voitures radars privées sont aussi déployées sur les routes de France.
Depuis quelques années, ce type de contrôle n’est plus seulement effectué par la police ou la gendarmerie. A compter de 2015, cette mission a été confiée en partie à des prestataires privés.
L'objectif est simple : contrôler beaucoup plus d’usagers de la route sans mobiliser un seul agent des forces de l’ordre.
À la fin de l’année 2021, on dénombrait près de 220 véhicules de ce genre sur les routes françaises, indique Le Figaro. Jusqu'alors, elles n’étaient présentent que dans huit régions :
D’ici la fin de l’année 2022, les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Ile-de-France, Occitanie et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur accueilleront, elles aussi, des voitures radars privées sur leurs routes.
L’objectif est de mettre plus de 400 voitures en service d’ici la fin d’année, rapporte le site Radars-auto.
Le principal atout de ces voitures est qu’elles sont infiltrées dans la circulation et qu’il est très difficile de les reconnaître au premier coup d'œil. Ce qui ne veut pas dire que c’est impossible.
Voici ce à quoi vous devez prêter attention :
Vous pensez avoir repéré l’une de ces voitures, mais vous ne savez pas si elles ont déjà été déployées près de chez vous ? Voici la liste complète de tous les départements dans lesquels elles circulent en ce moment.
Sur le site officiel de la sécurité routière, le gouvernement dément une rumeur selon laquelle "les voitures-radar conduites par un prestataire privé vont rouler moins vite pour piéger les usagers de la route et augmenter le nombre de flashs d’ailleurs". Effectivement, ces véhicules peuvent tout à fait circuler à la vitesse maximale autorisée, et les automobilistes sont même dans l'obligation contractuelle de circuler à une vitesse adaptée à celle des autres usagers.
"L’employeur du chauffeur, titulaire du marché, s'expose à une lourde pénalité contractuelle (1 000 euros par jour et par voiture) si une voiture-radar circule à une vitesse anormalement basse, notamment dans le but d'inciter les autres véhicules à le dépasser en commettant un excès de vitesse", note le site, rappelant par ailleurs que les prestataires sont rémunérés au nombre de kilomètres parcourus et non au nombre de flashs effectués.