D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Si les excès de vitesses sont sanctionnés, la marge de tolérance appliquée peut vous être favorable. En effet, comme l’explique le site spécialisé Radars Auto, "lorsqu'un radar mesure une vitesse, une marge de tolérance est appliquée à la vitesse mesurée pour obtenir la vitesse retenue pour l'infraction". Celle-ci est inscrite dans l'Arrêté du 4 juin 2009, relatif aux cinémomètres de contrôle routier et diffère en fonction du type de radar utilisé : poste fixe ou en mouvement.
Cette tolérance n’est toutefois pas un véritable cadeau fait aux automobilistes. Elle correspond en réalité à une marge d’erreur entre la vitesse mesurée et la vitesse retenue. Elle sert ainsi à compenser l'erreur maximale possible du radar, qui ne peut jamais évaluer avec exactitude la vitesse d’un véhicule.
Afin de s’assurer que les erreurs maximales tolérées sont bien respectées, une vérification annuelle de chaque cinémomètre est effectuée.
Radars à poste fixe : quelle tolérance est appliquée ?
Qu’ils soient installés dans une cabine au bord de la route, embarqués dans un véhicule, posés sur un trépied, ou dans les mains des forces de l’ordre, les modèles à poste fixe se base sur la même marge de tolérance.
Ainsi, si la vitesse mesurée est inférieure à 100 km/h, la tolérance est de 5 km/h. Lors d’un contrôle à 98 km/h, la vitesse retenue sera alors 93 km/h.
En revanche, au-delà de 100 km/h, la tolérance se mesure en pourcentage. Elle est de 5%. Pour un contrôle à 157 km/h, la vitesse retenue sera de 149 km/h (157 – 5%). Soit 8 km/h de moins.
Le tableau ci-dessous, établi par Radars Auto, vous offre un récapitulatif.
Qu’en est-il des radars en mouvement ?
Radars en mouvement : quelle tolérance est appliquée ?
Que le contrôle soit réalisé dans un véhicule stationné en bord de route ou en mouvement, la tolérance appliquée est identique pour l’ensemble des radars de type GATSO MILLIA. Cela vaut pour les sociétés privées comme pour les gendarmes et les policiers.
Ainsi, pour une vitesse mesurée à moins de 100 km/h, la tolérance est de 10 km/h.En revanche, à plus de 100 km/h, la tolérance se mesure, comme pour les radars fixe, en pourcentage : 10% dans ce cas.
De fait, lors d’un contrôle à 157 km/h, la vitesse retenue sera de 141 km/h (157 km/ - 10%). Soit 16 km/h de moins.
Une subtilité pourrait toutefois vous permettre d’échapper à une contravention…
Radars en mouvement : un différentiel de vitesse de 20 km/h nécessaire
Pour fonctionner, un radar mobile-mobile de type GATSO MILLIA demande un différentiel de vitesse de 20 km/h entre la voiture radar et les voitures contrôlées. Sans cela, le radar ne peut enregistrer d’excès de vitesse.
Pour les voitures arrivant à contresens, cela ne pose généralement pas de problème. En revanche, le différentiel n’est pas toujours présent pour les véhicules qui doublent la voiture radar.
Le tableau réalisé par le site spécialisé récapitule la tolérance appliquée par les radars mobiles-mobiles pour l’ensemble des vitesses maximum autorisées. Il répertorie également "la vitesse minimum à laquelle doit rouler le véhicule équipé du radar pour pouvoir enregistrer les excès de vitesse dès +1 km/h".