
L’aspartame est de nouveau sous les projecteurs. Soupçonné d'être cancérigène, il alimente un vif débat. Si une interdiction venait à être décidée, les répercussions seraient majeures : de nombreux...
L'assurance vie est plébiscitée pour sa grande flexibilité. Elle permet d'investir dans une large gamme de supports. Ces derniers vont des fonds en euros, avec un capital garanti, aux unités de compte qui peuvent inclure des actions, des obligations, et d'autres instruments financiers. La fiscalité de l'assurance-vie est également un atout. Elle s'adoucit avec le temps, rendant ce placement de plus en plus avantageux au fil des années. De plus, l'assurance-vie est reconnue pour sa souplesse en matière de retraits et de succession.
Le PER a été conçu pour inciter à la constitution d'une épargne retraite. Il offre des déductions fiscales à l'entrée, ce qui signifie que les versements sont déduits de l'impôt sur le revenu dans certaines limites. La somme accumulée est contractuellement bloquée jusqu'à la retraite. Cette épargne peut être constituée sur différents supports d'investissement, avec des niveaux de risque variables. Le PER a aussi ses particularités en cas de transmission, avec des conditions spécifiques à prendre en compte.
La décision entre assurance-vie et PER repose sur quatre principaux critères :
Pour certains épargnants, la flexibilité de l'assurance-vie sera prédominante. Pour d'autres, l'avantage fiscal immédiat du PER et son orientation retraite seront des atouts plus intéressants.
La fiscalité de l'assurance-vie est progressive. Les gains sont peu ou pas taxés en cas de retrait après 8 ans. Avant ce terme, les épargnants bénéficient d'abattements annuels. Cela rend l'assurance-vie attrayante pour un investissement de moyen et long terme. De plus, en cas de décès, la transmission des capitaux bénéficie de conditions fiscales avantageuses, avec des abattements importants avant toute taxation.
Le PER se distingue par ses avantages fiscaux dès la phase de versement. Les sommes investies peuvent être déduites du revenu imposable, ce qui permet de réduire l'impôt actuel. Cependant, à la sortie, lors de la retraite, les sommes sont imposées comme des revenus. Les épargnants doivent, en conséquence, planifier leur démarche en fonction de leur tranche d'imposition future. En cas de décès, la fiscalité applicable à la transmission dépend de l'âge du bénéficiaire et du type de PER souscrit.
L'assurance-vie est particulièrement adaptée aux personnes qui souhaitent se constituer une épargne disponible à tout moment, malgré une fiscalité plus douce après 8 ans. Le PER, a contrario, convient mieux aux épargnants qui se projettent à long terme. Ces profils d’investisseur, ayant l'objectif de préparer leur retraite, sont prêt à ne pas toucher à cette épargne.
Le choix peut aussi se baser sur les objectifs de succession. L'assurance-vie permet de désigner un ou plusieurs bénéficiaires en cas de décès. Cette démarche peut être réalisée hors succession et bénéficier d'une fiscalité allégée. Le PER, de l’autre côté, offre moins de souplesse pour la succession.
Le choix entre une assurance-vie et un PER dépend donc de plusieurs facteurs. Pour opérer le meilleur choix, les épargnants doivent prendre en compte leur âge, l’horizon de placement, leur situation fiscale et leurs objectifs de transmission. L’intégration de ces paramètres permettra l’identification de la meilleure option d’épargne.