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Tout était "normal, régulier et légal". Deux jours après avoir quitté le gouvernement avec deux autres personnalités de son parti, François Bayrou s’est exprimé dans une interview accordée à Sud-Ouest publiée ce vendredi. Il est notamment revenu sur les soupçons d’emplois fictifs des assistants parlementaires européens qui visent le MoDem.
Si le maire de Pau a reconnu avoir "recasé" plusieurs employés auprès des députés européens de son parti, il a nié le caractère fictif de leur travail. "Dans une période de mauvaise passe comme toutes les formations politiques en ont connu, vous cherchez à recaser un maximum de salariés, des gens de confiance. Il se trouve que les parlementaires européens recherchaient des assistants locaux. On leur a recommandé ces gens-là", a-t-il confié au quotidien régional.
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"Il s'agissait bien d'emplois fictifs. François Bayrou ment quand il dit le contraire"
Alors que le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "abus de confiance" et "recel d’abus de confiance" le 9 juin, à la suite du témoignage d'un ancien salarié du MoDem révélé par Franceinfo, François Bayrou a réfuté ses accusations. Il a évoqué une manœuvre visant à nuire à son projet de loi pour la confiance dans notre vie démocratique". "Je répète ma formule : l’emploi au MoDem a été normal, régulier et légal . (...) Je pense que tout cela ne vient pas par hasard. Un certain nombre de forces, de puissances qui détestent l'idée d'une loi sur la moralisation de la vie publique agissent", a-t-il indiqué.
Le témoignage d’un ancien assistant parlementaire du MoDem, employé de 2004 à 2009, va pourtant à l'encontre des déclarations de l’ancien ministre de la Justice. "J'ai vu que des parlementaires, à plusieurs, finançaient des temps partiels d'assistants parlementaires qui ne fournissaient aucun travail pour le député. (...) Il s'agissait bien d'emplois à temps partiels fictifs. François Bayrou ment quand il dit le contraire", a-t-il décrit, rapporte ce vendredi Radio France,
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