Société
Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
AFPPas un bruit, pas un mot : ils ont disparu. En plein cœur de la crise sanitaire, le gouvernement, qui compte normalement 43 membres, semble avoir fondu comme neige au soleil.
"Dossier dépriorisé". C’est le sort que connaissent bien des ministres, depuis le début de l’épidémie. La crise sanitaire engendrée par la propagation du coronavirus CoVid-19 et aggravée par la dégradation de la situation épidémiologique n’est pas sans conséquence sur les membres du gouvernement. Leurs missions, jugées désormais moins essentielles, sont maintenues à l’écart et, pour beaucoup d’entre eux, il y aurait de quoi se sentir inutiles indique Le Parisien. Cela n’a rien d’étonnant : en dehors d’Olivier Véran, le ministre de la Santé et des Solidarités, de Bruno Le Maire, qui s’occupe de Bercy, d’Elisabeth Borne, au Travail, de Jean-Michel Blanquer & Gérald Darmanin (respectivement à l’Education nationale et à l’Intérieur), l’essentiel de l’équipe exécutive manque de leviers.
Pire ! Elle n’est pas toujours informée de ce que le reste du gouvernement peut prévoir. La majorité des ministres et des secrétaires d’Etat ont appris le reconfinement national depuis leur domicile, en regardant l’allocution du président de la République depuis leur canapé. "Il y a deux niveaux d’information entre nous, c’est inévitable", commente d’ailleurs l’un de ceux que le Premier ministre et l’hôte de l’Elysée continuent de tenir au courant. Tous les autres ne sont visiblement pas dignes de confiance, à en croire le quotidien régional : si Emmanuel Macron ne leur a rien dit, c’est parce qu’il craignait d’éventuelles fuites.
Coronavirus : ce que les ministres "invisibles" ne peuvent plus faire
Ce n’est pas la seule chose à avoir changé pour les ministres relégués sur le banc de touche. En plus de ne pas être tenus informés, ils ont aussi reçu des ordres très stricts. Parmi lesquels, l’interdiction de s’exprimer dans la presse. Le chef de l’Etat n’en fait pas un secret : il craint d’éventuelles déclarations maladroites, susceptibles de déclencher une polémique - une de plus ! - à gérer en plus de la crise. Là encore, ce n’est peut-être pas la plus surprenante des attitudes, souligne le titre de presse, qui rappelle que pour toute "une palanquée de secrétaires d’Etat", c’est là "leur première expérience du pouvoir".
Invisibilisés par le coronavirus, comment les ministres font-ils pour continuer à exister ?
S’ils désirent s’exprimer dans la presse, les ministres, n’ont d’autres choix que d’alerter Matignon, dont les équipes décident de la pertinence, ou non, de l’intervention. "C’est à notre appréciation", reconnaît l’un des conseillers de Jean Castex, contacté par Le Parisien.
Vidéo du jour
Cependant, le Premier ministre a bien conscience des frustrations qu’une telle situation peut engendrer. C’est pourquoi il a décidé d’organiser une "réunion d’information" hebdomadaire.
Certains - et certaines ! - ont, semble-t-il, trouvé quelques astuces. C’est le cas d’Annick Girardin, la ministre de la Mer, qui a décidé de participer au coup d’envoi du Vendée Globe. "Les Français vont vous suivre pendant plusieurs mois. Vous allez nous permettre de nous évader. J’espère qu’à votre arrivée on pourra être des milliers sur les quais des Sables-
Où est passée la n°3 du Gouvernement ?
Connaissez-vous la numéro 3 du gouvernement ? Le premier pilier, sans grande surprise, vient de Prades : il s’agit de Jean Castex. Le second est ministre des Affaires étrangères et a participé à bien des gouvernements avant celui-ci. C’est, bien évidemment, Jean-Yves Le Drian.
La numéro 3 de l’équipe est arrivée avec le Premier ministre mais a déjà occupé des fonctions politiques auparavant. Elle est en charge de la Transition écologique et solidaire.
Il s’agit cette fois de Barbara Pompili.
Comme bien des autres ministres, elle s’avère malheureusement assez discrète depuis sa prise de fonction et, d’une façon générale, le début de la crise sanitaire. Pour autant, elle aussi semble avoir trouvé une combine pour continuer à exister : elle entend rappeler aux Françaises et aux Français comment trier leurs masques et travaille à son projet de loi résultant des propositions formulées par la Convention citoyenne.
