Que faire de son plan épargne-retraite… une fois à la retraite ?IllustrationIstock
De plus en plus employé, le plan d'épargne retraite séduit les Français. Mais que faut-il en faire une fois à la retraite ?
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Aux côtés de l’assurance-vie, le plan d’épargne retraite est un produit phare afin de préparer sa retraite avec plus de sérénité. En effet, il est envisagé comme un produit d’épargne de longue durée, sans toutefois comporter de durée minimum. Il est ainsi possible d’ouvrir un PER à n’importe quel âge, sauf après votre départ à la retraite, mais il reste conseillé de démarrer au plus tôt cette épargne pour réaliser un maximum d’économies et profiter de ses avantages fiscaux. Mais que devient votre plan d’épargne retraite une fois que vous avez pris votre retraite ?

PER : un produit largement apprécié

Créé afin d’encourager la constitution d’une épargne dédiée à la préparation de la retraite, le plan d’épargne retraite (PER) apporte une réelle flexibilité dans les versements et d’indéniables avantages fiscaux. Il permet aux épargnants d’investir à long terme dans différents supports, par exemple des fonds en euros ou des unités de compte. Le moment venu, il peut être récupéré sous forme de rente viagère ou de capitalafin d’obtenir un complément de revenus lors de la cessation d’activité.

Tandis qu’il offre un cadre fiscal facilité, le plan d’épargne retraite est utilisé pour anticiper les difficultés liées à la retraite et à une éventuelle perte de ressources. Il a ainsi la capacité d’être exploité en gestion pilotée ou en mode de gestion libreet se distingue en trois volets : le PER individuel, le PER collectif et le PER obligatoire. Vous avez ensuite le choix de récupérer les sommes versées par anticipation selon certaines conditions qui ont été proposées.

PER : des conditions de déblocage anticipé à noter

Plusieurs cas de figure vous ouvrent l’accès à un déblocage anticipé des sommes versées sur votre PER. Dans le cas de certains événements en particulier, vous avez la possibilité de récupérer cet argent. I l s’agit, par exemple, du décès d’un conjoint ou d’un partenaire de Pacs, en cas d’invalidité ou bien lorsque vos droits au chômage prennent fin.

Une commission de surendettement peut aussi demander un déblocage de cette épargne. Il est aussi proposé de récupérer l’épargne dans le cas où vous cessez une activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire ou bien pour vous permettre l’acquisition de votre résidence principale. Dans tous les cas, les sommes débloquées lors d’un accident de la vie sont exonérées d’impôt mais soumises aux prélèvements sociaux.

PER : que devient-il à la retraite ?

Qui dit départ à la retraite ne signe pas forcément la fermeture de votre PER. Si vous avez le droit de clore votre contrat à cette période, vous pouvez également continuer à cotiser dans une perspective successorale. Cependant, les versements ne pourront pas bénéficier d’une déductibilité.

Le PER assurantiel bénéficie d’abattements fiscaux élevés en cas de transmission. Comme le soulignent nos confrères de Capital, “si le titulaire décède avant 70 ans, chaque bénéficiaire peut toucher 152 500 euros sans droits à payer, cette franchise se limitant à 30 500 euros par bénéficiaire si le décès a lieu après les 70 ans du souscripteur”.