Cumul emploi-retraite : quelle différence entre cumul intégral et cumul plafonné ?IllustrationIstock
Après la fin de votre carrière professionnelle, vous avez le droit de reprendre une activité grâce au cumul emploi-retraite, tout en respectant certaines règles. Quelle est la différence entre cumul intégral et cumul plafonné ?

De plus en plus de retraités font le choix de reprendre une activité professionnelle au moment de la retraite. En effet, l’inflation actuelle et la transformation du salaire en pension de retraite sont, bien souvent, les principales raisons de cette décision, mais il peut également s’agir d’un choix personnel pour éviter la solitude et l’inactivité. Des règles sont toutefois à respecter dans le cadre du cumul emploi-retraite. Explications.

Cumul emploi-retraite : quelles règles pour le cumul intégral ?

Avec la récente réforme des retraites, les règles du cumul emploi-retraite ont évolué. Ainsi, depuis le 1er septembre 2023, le cumul emploi-retraite vous permet d’obtenir de nouveaux droits pour la retraite en fonction des droits constitués depuis le mois de janvier 2023. Vous devez, pour cela, remplir les conditions pour bénéficier de la retraite à taux plein et avoir liquidé la totalité de vos pensions de retraite de base et complémentaires. Dès lors, si vous percevez une retraite à taux plein, vous pouvez reprendre une activité dépendant de n’importe quel régime, y compris celui qui vous verse votre pension, et cumuler vos revenus avec votre pension de retraite.

Cumul emploi-retraite : qu’en est-il du cumul plafonné ?

Dans la perspective où vous ne remplissez pas les conditions du taux plein, la reprise d’activité est possible, mais soumise à un plafonnement du revenu total. Ceux-ci varient en fonction des régimes. Si vous voulez reprendre une activité chez votre ancien employeur, vous devrez, pour cela, respecter un délai de six mois. Cette condition ne s’applique pas si vous changez d’employeur. Vous avez également l’obligation de voir appliquer un plafond de ressources. Il est fixé à la moyenne mensuelle de vos trois derniers salaires ou bien à 1,6 fois le Smic, soit une somme de 2795,52 euros en 2023.