A compter du 1er mai, de nombreux changements vont entrer en vigueur. Smic, prix du gaz, CPF... Planet fait le point sur ces nouveautés dans le quotidien des Français.
En apprenant la visite de Nicolas Sarkozy à Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine, François Hollande avait fait mine de ne pas être touché… avant de la critiquer à demi-mots.
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Interrogé mardi sur Europe 1 à propos de la rencontre Sarkozy-Poutine, le chef de l’Etat a d’abord dit qu’il était "toujours souhaitable qu’il y ait des contacts internationaux avec des personnalités politiques."
Néanmoins, il a ajouté : "Il faut que ce soit pour conforter la politique de la France – pas ma politique, la France, l'influence de la France, le rayonnement de la France. Il ne peut pas y avoir d'étalage des divisions à l'extérieur. Nous devons être tous unis parce que nous n'avons qu'un seul pays. Ce pays s'appelle la France." Une manière détournée de critiquer l’entrevue de son prédécesseur à Moscou.
"Je savais bien qu’il irait un jour ou l’autre à Moscou…"
Mais comme le relate le Canard enchaîné ce mercredi, François Hollande aurait été beaucoup plus critique en privé. "Je savais bien qu’il irait un jour ou l’autre à Moscou, et c’est son droit de vouloir se faire mousser. Mais de là à se livrer à une opération de communication en faveur de Poutine… Certes, il a soutenu les positions de la France sur la Syrie, mais il les a critiquées sur l’Ukraine.", aurait-il dit.
Et François Hollande de conclure avec cette petite blague : "Espérons qu’il ne s’est pas fait payer pour ça". Une allusion aux conférences internationales de Nicolas Sarkozy pour lesquelles il se fait (grassement) rémunérer.
Contacté par Europe 1, l’Elysée a démenti ces propos rapportés dans le Canard enchaîné.
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