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La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a mis en demeure Facebook pour ses manquements sur la protection des données personnelles.  

Le réseau social Facebook a été mis en demeure il y a quelques jours par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas respecter suffisamment les lois françaises sur la protection des données personnelles. Et les faits incriminés sont nombreux.

Les internautes sans compte surveillés aussi

On reproche notamment au réseau social de surveiller les internautes, même s’ils n’ont pas de compte personnel. "Si un internaute consulte une page publique sur Facebook (…), la firme pourra ensuite traquer (grâce à un cookie) tous ses déplacement sur n’importe quel autre site qui comportent un bouton Facebook (un 'like', un 'partager', un 'se connecter')", précise le magazine Les Inrocks.

Opinions politiques et orientation sexuelle

Autre problème : Facebook collecte les données personnelles des utilisateurs du site, sans que l’internaute ne puisse vraiment s’y opposer. Les opinions politiques et religieuses, l’orientation sexuelle… Le réseau social sait tout de vous.

Des publicités ciblées

Vous vous posez peut-être parfois la question de savoir comment sont choisies les publicités qui apparaissent sur le réseau social. Elles sont tout simplement adaptées à vos goûts, et cela grâce à vos cookies, enregistrés par exemple après un achat sur un site commercial. Facebook utilise cela, avec des publicités qui sont également ciblées en fonction de vos informations présentes dans votre profil.

Un dossier médical demandé

Plus surprenant, le rapport de la CNIL critique également la demande pour certains utilisateurs d’un dossier médical parmi les justificatifs d’identité exigés parfois pour prouver qu’il s’agit bien du vrai nom de l’utilisateur. "Un tel document comporte de nombreuses données pouvant porter atteinte à la vie privée des personnes concernées", explique la commission, reprise par Les Inrocks.

En vidéo sur le même thème : Facebook n’a aucune prise, sur ce qui en chacun de nous, n’a pas de prix