Publié par Sébastien Ansart, le 17/03/2022

2 min de lecture
Poussières de sable du Sahara : pourquoi il ne faut pas nettoyer sa voiture avant ce week-end ? Istock
Depuis mardi 15 mars 2022, la France est frappée par un phénomène météorologique peu courant : des nuages de sables qui viennent tout droit du Sahara. Cet épisode a peut-être sali votre véhicule. Découvrez pourquoi il ne faut pas le laver tout de suite.

Le ciel de votre région a probablement dû virer au jaune orange depuis le début de semaine. La cause : des vents forts venant du Maroc ont fait remonter des nuages de sable qui viennent du Sahara. Cet événement est "un phénomène assez habituel en hiver”, indique Vincent Guidard, responsable de l'équipe "pollution atmosphérique" au Centre national de recherches météorologiques (CNRS/Météo-France) dans les colonnes du Monde.

Si votre département a été touché par cet épisode naturel, vous n’avez peut-être pas prêté attention à la couleur du ciel... En revanche, vous n’avez pas pu passer à côté de la poussière qui s’est déposée partout, à commencer par les voitures.

Ne les lavez pas tout de suite ! Il conviendra d’attendre que ce phénomène météorologique soit complètement terminé avant d’enclencher la première en direction de la station de lavage automobile la plus proche de chez vous. Dès ce week-end, vous pourrez donc nettoyer votre véhicule.

Comment nettoyer sa carrosserie sans l’abîmer ?

La poussière présente sur votre voiture est essentiellement composée de sable. Faites donc bien attention en la nettoyant, au risque de rayer votre carrosserie. Pour laver votre voiture, utilisez d'abord les compresseurs. Ainsi, vous pourrez vous débarrasser d’une bonne partie du sable grâce à l’air comprimé.

Une fois cette étape effectuée, vous pourrez ensuite utiliser les jets d’eau de votre station de lavage automobile pour nettoyer votre voiture en profondeur. Comme l’indique le site spécialisé AutoPlus, n’utilisez pas les rouleaux. En plus du sable, ils risquent d’engendrer “des micro-rayures très difficiles à faire partir”.