
Les escroqueries en tout genre ont la cote en ce début d'année. Récemment, ce sont vos poubelles qui sont prises pour cible. On vous explique.
Saviez-vous que la France compte plus de 40 000 cimetières ? Et ils ne sont pas seulement des espaces de recueillement
et de mémoire accessibles au public. Ces espaces si particuliers, qui alimentent légendes et histoires d’Halloween, sont aussi de véritables lieux historiques, culturels et patrimoniaux.
“En France, les cimetières sont le reflet de l’évolution des pratiques funéraires et des croyances à travers les siècles. Leur organisation, leur style architectural et les rites qui y sont associés varient énormément selon les régions, influencés par des traditions locales, des croyances religieuses et des événements historiques”, précise la plateforme Preply dans son classement des plus grands cimetières de France.
À chaque cimetière son identité donc. Dans le Nord, les cimetières sont plutôt sobres et dans le sud, plus ouverts et lumineux, reflétant le caractère méditérranéen propre au territoire. En Bretagne par exemple, il n’est pas rare que les cimetières arborent des croix celtiques et que les pierres tombales soient agrémentées de symboles religieux ancestraux, alors qu’à Paris, certaines tombent sont de véritables œuvres d’art comme celle du compositeur Frédéric Chopin par exemple, érigée au Père-Lachaise en 1850 et classée au titre des monuments historiques.
Autre anecdote, le plus ancien cimetière de France a été créé au 12e siècle près des Halles à Paris. Il est resté pendant des siècles l’un des plus grands du pays avant d’être fermé et vidé au 18e siècle. Les ossements ont été transférés aux Catacombes de Paris.
Le terme "cimetière" vient du grec ancien "koimeterion" qui signifie "lieu de repos". Ce mot est dérivé de "koimētērion", formé à partir du verbe "koimao" signifiant "dormir" ou "reposer". Ainsi, un cimetière est littéralement un "lieu de repos" pour les défunts, symbolisant l'idée que les morts y reposent en paix.
Le mot a été adapté en latin sous la forme "coemeterium", puis en vieux français pour devenir "cimetière". Cette étymologie reflète l'idée de tranquillité et de sérénité associée à ce lieu où les corps sont inhumés.
Dans un cimetière chrétien, il existe trois types de concessions funéraires qui déterminent les droits d'inhumation et d'entretien d'une sépulture. Ces concessions varient en fonction de la durée et de la nature des droits accordés.
Dans tous les cas, vous devez faire une demande d'acquisition auprès de la mairie dont dépend le cimetière.
La durée d'une concession peut être temporaire soit de 5 à 15 ans, trentenaire, cinquantenaire ou perpétuelle, soit une durée illimitée à condition qu'elle soit entretenue et qu'il reste des héritiers. Notez toutefois que toutes les communes ne proposent pas systématiquement chaque type de concession et que la durée de la concession funéraire commence à partir de la date de son acquisition.
Quant à son tarif, il est déterminé par le conseil municipal et peut différer d'une commune à l'autre. Il peut également fluctuer en fonction de l'emplacement de la concession.
En hiver, il est important de choisir des fleurs résistantes au froid pour fleurir les tombes. Vous pouvez opter pour des pensées, des fleurs qui sont très résistantes au froid et peuvent fleurir même sous des températures fraîches. Il en existe une grande variété de couleurs. Autre plante hivernale par excellence, le cyclamen peut prospérer même en plein hiver avec ses fleurs colorées, tout comme les roses de Noël qui fleurissent souvent en période de froid.
En plus des fleurs, vous pouvez également opter pour des plantes à feuillage persistant comme les lierres ou les conifères nains.
En France, les cimetières doivent respecter des normes sanitaires strictes, concernant la gestion des eaux souterraines et leur assainissement par exemple. Les municipalités doivent également prévoir un espace suffisant entre les sépultures pour les rendre accessibles tout en respectant les normes de sécurité. Testez vos connaissances sur ces espaces si particuliers.