abacapress
La Quatre a diffusé mardi soir le tout premier volet de sa nouvelle émission "Alcootest", dont le principe est de faire boire des jeunes volontaires pour ensuite étudier les effets de l'alcool sur leur organisme.

France 4  a osé. Annoncé il y a quelques mois, le concept de l’émission "Alcootest" avait suscité de nombreuses réactions, notamment négatives. Malgré tout, la chaîne de télévision a décidé de maintenir sa programmation. Ainsi, mardi soir à 22h30, les téléspectateurs ont pu découvrir le tout premier volet d’une série de cinq émissions inédites et destinées aux jeunes.

Des volontaires soumis à des "expériences scientifiques à petite échelle"

Le concept : faire boire des jeunes volontaires âgés de 20 à 30 ans et les soumettre ensuite à plusieurs expériences pour illustrer les effets de l’alcool sur l’organisme. L’objectif étant de sensibiliser les plus jeunes téléspectateurs aux méfaits de la consommation excessive de boissons alcoolisées. "On n’enferme pas quinze gamins dans un bocal rempli de gnôle pour voir ce que ça fait", avait prévenu Olivier Delacroix, le présentateur du programme, au cours d’un entretien accordé à TV Mag.

Aussi, les participants ont été filmés dans un hangar en train de boire et ensuite soumis à des "expériences scientifiques à petite échelle", comme des exercices d’équilibre ou de concentration mais aussi des mises en situation pour illustrer changement opéré dans les relations sociales après quelques verres.  Le générique du programme précisait par ailleurs que tous les volontaires étaient sous "surveillance médicale permanente" et ce, pendant toute la durée de l’émission. "On ne les met à aucun moment en danger spécifique", assurait également le médecin chargé de ce suivi.

"Vous saurez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’alcool sans jamais oser le demander", promettait par ailleurs le générique. Un pari audacieux qui n’a pas convaincu l’ensemble des téléspectateurs. En témoignent les tweets que certains ont postés dans la soirée, comme le rapporte Metronews.