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De son vivant, la cantatrice Maria Callas a été érigée en légende de l'opéra. Durant sa longue carrière, l'artiste grecque, née à New York, n'a eu que faire des rumeurs la concernant. Une, néanmoins, l'a fait sortir du silence : celle de la perte supposée de sa voix si reconnaissable.
Face à cela, la chanteuse s'était confiée à nos confrères du Figaro Littérature en 1965. "Non, pas de problèmes avec la voix. Certes, j'ai beaucoup exigé d'elle, puisque j'ai chanté tour à tour Lucia et Kundry, Rosine et Isolde, Constance et Turandot, Médée et Le Turc en Italie-pas le Turc lui-même, bien entendu ! -bien d'autres rôles encore. Ma tessiture d'élection, c'est le soprano lyrique-dramatique", avait-elle déclaré.
Quant à la supposé gifle qu'elle aurait donné au président italien en 1957, la star est également sortie du silence : "C'était en 1957, je devais jouer Norma à l'Opéra de Rome, en présence de M. Gronchi. (...) Le jour de la représentation, j'ai de la fièvre, je souffre d'une laryngite et je suis aphone : joli brelan de maux ! Comme il arrive qu'un enrouement s'envole en chantant (...) Après le premier acte, je décide d'arrêter les frais : je veux bien me battre avec la foule, à condition d'avoir tous mes moyens. Je demande qu'on présente mes excuses au public et, particulièrement, au président Gronchi. Dans l'annonce du régisseur, il n'est pas question d'excuses, on se borne à signaler que le spectacle est terminé", avait-elle expliqué et d'ajouter : "Le lendemain matin, les journaux titrent : "C'est une gifle morale donnée au président de la République". Dans les conversations de bouche à oreille, l'adjectif "morale" saute, et voilà comment j'ai giflé sur ses deux joues le pacifique M. Gronchi".
Planet vous propose de découvrir les photos méconnues de la cantatrice durant sa longue carrière.