Épargne : les 5 placements à éviter en 2023
La récession plane pour 2023 et de nombreux économistes sont pessimistes quant à l’avenir de l’économie. Nouriel Roubini, qui s’était illustré en anticipant la crise des subprimes en 2008 parle même d’un "krach inévitable" et de "la mère de toutes les crises".
Moins alarmiste, Pictet Asset Management pour Capital affiche surtout une prudence sur l’envolée des cours actuels sur les actions européennes comme le CAC 40, le DAX, etc. Les actions américaines sont aussi concernées (notamment le Dow Jones) : la société de gestion souligne des niveaux de valorisation qui "semblent encore plus difficiles à justifier".
Une récession "probable" en Europe
En Europe, le tour de vis des banques centrales sur fond d’inflation va pénaliser la croissance, "alors que les conditions d’accès aux liquidités continuent de se durcir à travers le monde". Aux États-Unis la dynamique "est négative et se dégrade, alors que le marché de l’immobilier faiblit, que l’activité de construction s’effondre et que la demande intérieure a calé, sur fond d’érosion du pouvoir d’achat des ménages", souligne Pictet Asset Management.
La société se veut plus alarmiste pour la zone euro où "une récession semble encore plus probable" qui souligne le rationnement énergétique de cet hiver pouvant peser sur la production industrielle. Et la BCE est moins avancée que la Fed dans son cycle de durcissement monétaire.
Face à ces aléas, on vous dévoile ci-dessous les placements qu’il faudrait éviter en 2023.
Les actions européennes
Elles seront soumises à la récession mondiale et la BCE n’a pas bouclé son cycle de durcissement monétaire.
Les actions américaines
À éviter également, car là-bas l’immobilier s’effondre et la demande intérieure a calé.
Les actions des banques
Les défauts de paiement pourraient bondir chez leurs clients, avec des crédits non remboursés à la clé.
Les actions de la consommation discrétionnaire
Elles comprennent les nouvelles technologies notamment et pourraient être les premières dépenses à être supprimées quand le pouvoir d’achat est sous pression.
Les obligations à haut rendement
Chez les entreprises les moins solides, les défauts de paiement vont bondir du fait de la récession.