
Ce samedi 8 février, les obsèques du petit Émile se sont déroulées lors d'un office religieux à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Après son inhumation à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), Anne et...
Départ anticipé — Après une vie passée à s’échiner, il apparaît légitime de vouloir finalement prendre sa retraite. Bien sûr, certains continuent parfois à travailler après avoir atteint l’âge légal de départ. D’autres - pour des raisons financières, parfois - envisagent même la reprise d’une activité professionnelle après la liquidation de leurs droits. On parle, dans ce cas, de cumul emploi-retraite. Il s’agit d’un dispositif déjà largement décrit dans nos colonnes permettant aux assurés de compléter leurs revenus et qui, à l’aide d’un PER, ne s’avère guère onéreux en matière d’impôts. Pour autant, ces situations ne couvrent pas l’intégralité des réalités que connaissent les Françaises et les Français.
Certains, en effet, ont commencé à travailler tôt. Et souhaitent donc partir à la retraite tôt. Autant que faire se peut, en tout cas. C’est possible en faisant appel au dispositif de retraite anticipée. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Il s’agit d’un mécanisme, explique le site spécialisé Retraite.com, "qui permet, sous certaines conditions, de partir à la retraite avant l’âge légal". "Les conditions varient en fonction de votre année de naissance, de l’âge auquel vous avez commencé à travailler et de l’âge auquel vous souhaitez partir", poursuit l’administration française sur le site du service public.
Trois facteurs sont déterminants pour pouvoir prétendre à une retraite anticipée pour carrière longue. Il faut :
Le détail chiffré des trimestres dépend pour sa part de l’année de naissance, de l’âge à compter duquel le contribuable concerné a commencé à exercer et de l’âge auquel il entend partir à la retraite.
Ainsi, peut-on lire sur le site du service public, les valeurs à connaître sont les suivantes :
Demeurent cependant quelques questions : le départ anticipé à la retraite pour cause de carrière longue implique-t-il une baisse du niveau de la pension ? En théorie, non, répond le site du service public : c’est la forme de calcul habituelle qui s’applique et la condition d’assurance retraite cotisée préserve l’assuré de toute décote… Dans le régime général. Il demeure nécessaire de cotiser davantage auprès de l’Agirc-Arrco pour ne pas subir le malus.
Du reste, il importe de garder en mémoire quelles sont les périodes cotisées qui sont comptabilisées dans le cadre du calcul de la pension. Certains moments non travaillés peuvent se montrer rémunérateurs. En voici la liste :
Les périodes de chômage, quand celui-ci est indemnisé (maximum, 2 trimestres).