
Le profil d’Owen L., principal suspect dans le meurtre de Louise, 11 ans, se précise. Décrit comme un jeune homme violent et difficile à vivre, il évoluait pourtant dans une famille perçue comme "sans...
Les hackers s’en prennent encore et toujours à votre portefeuille. La porte d’entrée du moment : les achats en ligne et les cartes de fidélité. Ainsi, le 7 janvier, le site de revente en ligne Secondemain.Kiabi a indiqué à l’AFP avoir été victime d’un tel incident, plus particulièrement une fuite de données. Des informations sensibles sur sa clientèle - dont des numéros d’IBAN (Ie numéro de compte en banque international). Quelque 20 000 clients seraient concernés.
Peu avant cela, le site de vente en ligne Showroomprivé a annoncé avoir été victime de cybermalveillance entre le 3 et le 6 janvier. La technique employée ? Le “credential stuffing”. Cette méthode, comme l’indique notamment la CNIL, consiste à récupérer des identifiants et des mots de passe compromis via d’autres plateformes - dont lors d’autres opérations de cyberattaque - pour ensuite tenter de se connecter à votre place.
Des systèmes de surveillance informatique peuvent permettre de détecter les actions douteuses et de donner l’alerte en cas de tentative de ce genre.
Les violations de données posent un certain nombre de risques, tels que l’usurpation d’identité ou l’hameçonnage (phishing). Ce dernier consiste à vous “attirer”, tel un poisson qui attraperait un hameçon, avec des courriels frauduleux ou bien des SMS
La grande distribution fait partie des secteurs économiques les plus vulnérables face à la malveillance des pirates informatiques. En cause notamment : les cartes de fidélité. Devenu d'usage très courant pour les distributeurs, celles-ci leur permettent d’affiner leurs offres en recueillant de nombreuses informations stratégiques sur les comportements d’achat et de “capter” leurs bases de clientèle adressant par exemple des promotions ciblées. Seulement ce sésame devient désormais une arme pour les hackers qui parviennent, par ce biais, à pénétrer dans les bases de données numériques liées aux programmes de fidélisation commerciales. Quand il ne s’agit pas tout simplement de “siphonner” les cagnottes parfois associées à ces cartes.
Si des failles de sécurité ont été mises à jour dans des systèmes informatiques et que cela a abouti au vols de vos données, il est souvent conseillé de :
Quant à se prémunir… Si vous ne souhaitez pas vous réfugier dans une grotte, vous pouvez opter pour les conseils de cybersécurité les plus fréquents, notamment les préconisations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés). À savoir : activer la double authentification, ne pas cliquer sur des liens ou pièces jointes suspects…
Quant à la question de la responsabilité pénale, elle fait partie des questions juridiques épineuses qu'il reste encore à éclaircir. La jurisprudence peut éclairer sur la situation. La Cour de justice de l'Union européenne a jugé dans un arrêt récent concernant un cas de piratage en Bulgarie que la divulgation non autorisée de données et l'accès irrégulier par des tiers ne permettaient pas d'établir que le responsable du traitement informatique - en l'occurrence de la sécurité - étaient inappropriée, comme le détail le site d'actualité de Lefebvre Dalloz.